N° 386 Du docteur Vlad TICA au professeur TICA, en passant par Montpellier, via ICEO.
« J’avais revu Jean [CASTEL] plusieurs fois et la dernière fois d’ailleurs [décembre 2012], juste avant qu’il ne parte pour ses responsabilités de relations internationales au paradis. » Vlad
2021 août
Le 8 août 2021, le professeur Vlad TICA de retour à la Faculté de Médecine de Montpellier
Ați făcut o treaba foarte buna, ICEO.
Le 29 mars 2022, la lettre de Vlad écrite en français – écrite en roumain – traduite en français
Retour sur une bien belle histoire !
Ce message d’amitié et de reconnaissance est l’occasion pour les fondateurs d’ICEO, d’exprimer à leur tour leur gratitude à tous ceux qui ont permis que l’Association fasse ce qu’elle fit, fut ce qu’elle fut, et reste ce qu’elle est.
Il est temps que les anciens racontent, eux-mêmes, ce qu’ils ont voulu, vu et vécu.
Il est impossible de résumer en quelques photos plus de 30 ans d’existence. Mais sans un rappel chronologique du passé, il est totalement impossible de le comprendre.
Au terme de leur vie, la chose dont le professeur Jean CASTEL et sa femme Solange étaient le plus fiers était d’avoir permis à la quasi totalité de tous ceux qui avaient étudié à Montpellier grâce à leur sollicitude et leur assistance, de mettre au service de leur pays les connaissances qu’ils avaient acquises en France.
Cette fierté, ICEO peut légitimement la partager. Cet article a pour modeste ambition d’en apporter la preuve.
1989 juillet
Le 28 juillet 1989, arrivée au monastère de Sucevița, situé en Bucovine, à la frontière de l’Ukraine.
Une rencontre avec Gheorghe, Niki et Ionut GEORGEANU, qui allait marquer l’Histoire de la famille
1989 octobre
Mais de façon surprenante, en quittant la salle, les Roumains invitèrent très discrètement les Français à les retrouver vers minuit dans leur chambre, pour pouvoir converser librement.
La nuit du 28 au 29 juillet fut très agitée, et surtout très instructive. Tous les sujets purent être abordés simplement et facilement, surtout avec Gheorghe, parfaitement francophone, et très francophile pour cause de rugby.
Pourquoi, depuis que nous sommes en Roumanie, n’avons nous pas été invités à changer de l’argent, comme en Pologne ?
Lorsque la question du change parallèle fut abordée, sujet brulant en terre communiste, Niki prit la parole et proposa ses services. Elle proposa de nous échanger des Lei, à un taux 7 fois supérieur au taux normal, sous réserve que nous effectuions le paiement très officiellement, un fois revenus en France.
Quand on lui fit remarquer que si nous étions malhonnêtes, elle prenait un risque, elle eut cette réponse qui scella notre amitié naissante : « Si vous êtes malhonnêtes je ne perdrai pas grand chose, si vous êtes honnêtes je gagnerai beaucoup ».
!
Le 6 octobre 1989, une promesse tenue, un chèque en or pour le receveur et le donateur !
1989 novembre
Le 9 novembre 1989, chute du Mur de Berlin
Le 30 novembre 1989, dans Midi-Libre, un article plein d’avenir !
Texte agrandi : La Roumanie endormie dans la poigne de son maïtre Midi-libre le 30 novembre 1989
Il faudra que le Kremlin fasse le travail
En confiant ce point vue au journaliste qui l’interrogeait, Pierre CHEVALLET ne pensait pas que sa vision des choses deviendrait si rapidement réalité. Les habitants de Craïova qui ont vu passer le 16 décembre une file de voitures russes traverser la ville à vive allure, sont nombreux aujourd’hui à penser qu’ils allaient à Timisoara « commencer le travail ».
« S’ils le pensent c’est peut être vrai » déclare celui qui était alors le porte-parole du président GORBATCHEV.
1989 décembre
Le 15 décembre 1989, Assemblée constituante d’ICEO
L’article précisant le lieu de travail et les responsabilités politiques de l’interviewé, il lui fut facile de le joindre par téléphone :« allo, vous avez vu l’actualité ? Qu’est-ce que vous comptez faire ? Vous avez prévu quelque chose ?»
Réponse : « Nous n’avons encore rien arrêté, mais nous étudions à 3 ou 4 une façon de joindre et de rejoindre rapidement Gheorghe GEORGEANU à Pitesti. Nous envisageons de prendre un vol pour Budapest ou Belgrade, et d’essayer d’entrer en Roumanie, en train ou en voiture. »
Deux heures à peine après, le projet changea soudain de forme, lorsque Jean-Marie RIVET rappela pour exposer son plan. Responsable d’une agence de location de véhicules, il proposait de fournir une camionnette à l’expédition en préparation, sous réserve qu’il en fasse lui-même partie.
Le 19 décembre 1989, le conducatore accusé de crimes contre l’Humanité à Timisoara
Le 21 décembre 1989, à Bucarest, Nicolaï CEAUCESCU prononce son dernier discours.
Décembre 1989, une « révolution » partie du sommet et non de la base
En quittant le bar Le Carnot, place Carnot, tout semble réglé. La date et l’heure du départ ont été fixées : vendredi 29 décembre à 6 heures. Les moyens matériels et financiers sont assurés. La belle équipe complémentaire formée a tout pour réussir la mission.
Le 21 décembre 1989, au bar Le Carnot, accord « final » sur le plan de la mission en Roumanie
Le 21 décembre, une belle équipe complémentaire qui a tout pour réussir la mission.
Le 22 décembre 1989, à Craïova la foule descend dans la rue, la révolte gronde
Le 22 décembre 1989, Vlad TICA, qui finit ses études de Médecine à Craïova, crie sa colère
Le 22 décembre 1989, Vlad TICA rejoint par son frère Andreï.
Le 22 décembre, Vlad et Andreï étaient ensemble dans la rue, comme dans la vie.
MONTPELLIER – NANTES – MONTPELLIER
Alors que les 4 amis socialistes, avaient conçue une mission exploratoire légère, avec pour but d’essayer de retrouver la famille GEORGEANU à Pitesti, celui qui devait être le cinquième équipier avait lui une autre idée du but de la mission à laquelle il s’était invité. Sans en avertir les initiateurs du projet, il offrit à l’agglomération de Montpellier de s’associer à « son voyage », comme s’il en était l’organisateur, libre d’en modifier l’objectif.
Le maire de Montpellier, comprit immédiatement tout le bénéfice politique qu’il pouvait tirer d’une telle opération. Il décida sans hésiter de remodeler l’expédition, qui changea selon son bon vouloir en un instant, passant de la taille d’une camionnette à la taille d’un petit convoi, comportant 2 camions et 6 camionnettes et 2 voitures, passant d’un commando de 5 personnes, à une escouade de plus de 20 personnes, passant d’un travail d’étude à un travail de transporteur.
Alors que la mission initiale était financée par la Fédération de l’Hérault du parti socialiste, et avait reçu du président du Conseil général de l’Hérault, Gérard SAUMADE, l’ordre de revenir avec des informations pratiques et des propositions d’assistance concrètes, l’expédition revue et corrigée par l’agglomération de Montpellier visait plus à faire une opération de communication qu’à réaliser une opération humanitaire.
C’est ainsi que, les téléspectateurs de la région Languedoc-Roussillon, on pu voir Georges FRÊCHE, deux jours avant le départ, leur expliquer le but de la mission « qu’il organisait », et montrer sur une grande carte le parcours qu’il lui assignait, sans rien connaître ni des GEORGEANU ni de Pitesti. Chapeau l’artiste !
Le 27 décembre, lorsque les 4 amis socialistes apprirent tous les bouleversements qui s’étaient produits pendant leur absence de Montpellier, il était trop tard pour revenir en arrière. En avant donc pour l’aventure sous la houlette de « Montpellier la surdouée ».
Le 29 décembre 1989 à 9 heures, le convoi humanitaire part enfin, filmé par la télévision
Ce fait est facile à vérifier puisque le café de la place de la Comédie créé en 1883, n’ouvre qu’à 7 heures le matin. Le départ n’ayant eu lieu qu’après le petit déjeuner il est impossible qu’il ait eu lieu avant 8 heures CQFD.
Vendredi 29 décembre 1989 à 9 heures, en route vers la Yougoslavie, vers Belgrade
Le 29 décembre 1989 à 11 heures, premier arrêt du convoi à Arles, pour alléger un des camions
Le 29 décembre 1989, en Italie en route vers la Yougoslavie
Le 30 décembre 1989, dîner chargé d’inquiétude dans un motel de l’autoroute près de Belgrade
Les élus que Georges FRÊCHE a chargés de conduire l’expédition reviennent de l’ambassade de France où ils sont allés chercher des informations. Ils déclarent que les interlocuteurs qu’ils ont pu rencontrer les ont invités à la prudence. Les « chefs » pensent qu’ils ne faut pas prendre le risque de rentrer en Roumanie, qu’il faut renoncer à aller à Pitesti.
À l’annonce de ce renoncement, les 4 amis socialistes, annoncent leur ferme volonté de poursuivre seuls, jusqu’au bout, l’objectif qu’ils avaient fixé. Certains découvrent alors, tout surpris, que c’est Pierre CHEVALLET, et lui tout seul, qui a proposé l’objectif : essayer de retrouver à Pitesti le docteur GEORGEANU.
En apprenant que Pierre CHEVALLET n’a rencontré Gheorghe GEORGEANU qu’une fois et qu’il n’a aucune nouvelle de lui depuis, stupeur : « Tu nous emmènes retrouver un homme que tu n’as vu qu’une fois, et auquel tu n’as pas pu téléphoner ? ».
Finalement tout le monde accepte d’aller jusqu’à la frontière. Beaucoup ne cachent pas leur intention de s’arrêter là, et de rebrousser chemin après avoir déposé leurs chargements à la frontière.
Le 30 décembre 1989, halte pour la nuit au motel, inquiétude des uns, sourire des autres
Dimanche 31 décembre 1989, en route vers la frontière roumaine
Le 31 décembre 1989, de Belgrade aux Portes de Fer, la Serbie sous la neige
Le 31 décembre 1989, Jean-Marc MAUREL, mécanicien-historien hors pair, au travail
Traversée du Danube à la tombée de la nuit, après les Portes de Fer, sur le barrage hydroélectrique
Arrivée au poste frontière, accueil chaleureux du convoi, enfin un téléphone utilisable
Le téléphone sonne à Pitești.. C’est Gheorghe qui répond : « Allo ? ». Pierre CHEVALLET est invité par la cheffe de poste à parler. Pierre : « Allo Gheorghe ? ». Gheorghe : « Allo Pierre, où es tu ? ». Pierre : « À Dobreta-Turnu-Severin ». Gheorghe : « Arrive, je t’attends ». Après avoir expliqué à Gheorghe qu’il n’état pas seul, après avoir rapidement expliqué l’objectif de la caravane, Pierre à le bonheur d’entendre Gheorghe lui dire qu’il allait s’occuper d’organiser l’accueil à Pitești. de toute la délégation française, dès mardi si les Français le veulent et le peuvent.
Les quelques mots de Gheorghe diffusés dans le haut parleur, ont fortement impressionné ceux qui les ont entendus. Ils ont apporté la preuve que les coups de foudre cela existait aussi en amitié.
Le 31 décembre 2021, brève halte à Drobeta-Turnu Severin, halte prévue à Craïova
En raison de l’heure, les responsables du convoi de Montpellier eurent la sagesse et la très bonne idée d’accepter de faire étape à Craïova, comme les Marseillais les invitaient à le faire.
Ce fut l’occasion, pour les Montpelliérains, de fêter l’arrivée de la nouvelle année et de la démocratie en Roumanie, dans le meilleur l’hôtel de la ville, en ce temps là.
CRAÏOVA
Hôtel Jiul de Craïova, vue du parking
Hôtel Jiul de Craïova, la grande salle à manger
À minuit, une amitié est née : « parce que c’était lui, parce que c’était moi »
1990 janvier
Lundi 1er janvier, une soirée mémorable, que personne n’a voulu oublier
Lundi 1er janvier 1990, déchargement des camions avec l’aide des soldats
Le professeur Marin NISIPEANU, président du CFSN du judet de Dolj veille à la manœuvre
Lundi 1er Janvier 1990 à midi, tous les camions ont été vidés
PITESTI
Dès le 31 décembre au soir, et plus encore dès qu’il sut le jour et l’heure d’arrivée prévue des Montpelliérains, le docteur GEORGEANU s’escrima à leur organiser un très bon accueil. Il avertit et mobilisa tous ceux dont il pensait avoir besoin. En raison de la reconnaissance sociale et professionnelle dont il jouissait déjà depuis longtemps, cela lui fut assez facile. Avec l’appui des autorités municipales et hospitalières il réquisitionna tous les moyens nécessaires pour héberger et nourrir un groupe de plus de quinze personnes. Le grand hôtel de Pitești, fermé pour cause de « révolution », fut ainsi rouvert exceptionnellement pour l’occasion.
Le mardi 2 Janvier 1990 en début d’après midi, le petit convoi arrive à l’entrée de Pitesti
Mardi 2 Janvier 1990 en début d’après midi, arrivée à l’hôpital de Pitesti
Mardi 2 Janvier 1990, en fin d’après midi fin de la visite et de la livraison à l’hôpital
Mardi 2 Janvier 1990, une longue soirée au cours de laquelle s’est scellée une indéfectible amitié
Bien que la route fut aussi enneigée que la veille, les chauffeurs lancèrent leur camionnette à vive allure sur la route du retour, passant par Craïova. À l’évidence à trop vive allure, puisque dans un virage la voiture conduite par Pierre CHEVALLET quitta la route et termina, sans dégâts majeurs, dans une congère de neige.
Couchée sur le côté la camionnette était immobilisée. Heureusement c’était à moins d’un kilomètre d’une ferme d’État, où les travailleurs furent heureux d’accueillir les naufragés de la route, et fiers de leur montrer leur savoir faire en matière de dépannage et de mécanique. Après deux heures de convivialité franco-roumaine, arrosée de tsuica, le convoi put reprendre la route sans encombre jusqu’à Montpellier.
Mercredi 3 Janvier 1990, entre Pitesti et Craïova, sur le chemin du retour arrêt dans une ferme d’État
1° Accueil d’un médecin roumain en gynécologie obstétrique.
2° Assistance urgente dans le domaine de l’alimentation pour le bétail.
Les deux demandes formulées, élaborées le 31 décembre à la suite d’une brève, mais riche, discussion avec Vlad TICA et le professeur Marin NISIPEANU, sont immédiatement acceptées et financées. La coopération Montpellier – ICEO – Craïova est lancée.
Dès le samedi 6 Janvier 1990, ICEO présente son rapport au président du Conseil général de l’Hérault
Moins de deux mois après sa création, ICEO reçoit en cadeau d’Air France un vol gratuit pour Bucarest
Vendredi 26 janvier 1990, retour en Roumanie, arrivée à l’aéroport Otopeni
Vendredi 26 janvier 1990, arrivée avec Marin NISIPEANU au Conseil du Front de Salut National
Palatul Victoria, Piața Victoriei, actuellement siège du gouvernement
Le 26 janvier 1990, Marin NISIPEANU fait annoncer son arrivée au président Ion ILLIESCU
Le 26 janvier 1990, Marin NISIPEANU attend sa rencontre avec le président, prévue de longue date
Le soir tombait, il ne fallait pas s’attarder à Bucarest. Il y avait 230 kilomètres jusqu’à Craiova. Et il fallait s’arrêter à Pitesți pour livrer les antibiotiques apportés de France. En traversant Bucarest pour rejoindre l’autoroute de Pitesti, en passant devant une annexe du ministère de l’Éducation nationale, Pierre CHEVALLET eu la grande surprise de reconnaître dans la file d’attente, Lélia, rencontrée la nuit de la Saint Sylvestre dans l’immeuble de Marin NISIPEANU.
Le 26 janvier 1990, une rencontre improbable dans une petite rue de Bucarest
Le 26 janvier 1990, halte à Pitesți, retrouvailles émouvantes
Le 26 janvier 1990, arrivée à Craiova chez Marin, Marika, et Cati NISIPEANU
Pour ICEO, le dimanche 28 janvier 1990 est une date à marquer d’une pierre blanche. En effet, c’est ce jour là que le destin de la coopération Montpellier-Craiova, de la coopération Roumanie-ICEO–France a été scellé. À Bucarest, Lélia avait proposé à Pierre CHEVALLET de venir chez elle le dimanche après-midi, pour qu’il fasse la connaissance de ses parents et de leurs amis les docteurs Dora et Artur TICA, les parents de Vlad TICA.
C’est en prenant le thé que les projets se sont formalisés. L’accueil de Vlad TICA à la maternité de Montpellier restait surtout un problème administratif roumain à régler, car à Montpellier, tout avait été déjà mis en place par le professeur Jean CASTEL, pour que Vlad puisse obtenir rapidement, la bourse mise au concours par le Conseil général de l’Hérault.
Le 28 janvier 1990, Lélia, debout derrière ses parents, Vlad, Artur et Dora TICA
Le 28 janvier 1990, des liens d’amitié à laquelle seule la mort mettra fin
Du 4 au 29 janvier 1990 en Roumanie. Manifestations contre les nouveaux dirigeants
Le 29 janvier 1990, Piața Victoriei, une première « petite » minériade
Le 29 janvier 1990, un dernier regard sur la Piața Victoriei, avant le départ
1990 mars
Le 13 mars. 1990, travaux de l’assemblée constituante, première rencontre avec Ion ILLIESCU
1990 une date précise passée à l’oubli
Pierre CHEVALLET était absent de chez lui du 9 au 16 décembre, c’est une certitude également datée. Reste une question pour laquelle il n’y a pas encore de réponse : Vlad était-il arrivé à Montpellier avant, ou pendant que le secrétaire général d’ICEO était en Roumanie ? Et autre question : est-il arrivé en train ou en avion ?
Après 32 ans, Annette et Vlad, ne se souviennent de rien.
Pierre garde le souvenir, lui, que Vlad a été accueilli par Annette pendant qu’il était en Roumanie.
Un beau souvenir, ou un souvenir trop beau pour être vrai ?
Le 16 mars 1990, Vlad TICA est arrivé en France, Pierre rentre juste de Roumanie
En mars 1990, au cours du dîner chez POPESCU, (l’ami, le garde du corps, le chauffeur de Marin NISIPEANU, celui qui l’accompagnait dans ses déplacements depuis le 22 décembre 1989, celui qu’on voyait à coté de lui sur la plupart des photos), la maîtresse de maison montra aux invités, Marin et Pierre, le travail de broderie dont elle était la plus fière. Professionnelle distinguée, elle avait été choisie pour broder les armoiries sur le drapeau du corps d’armée de la région de Craiova. À la mort de CEAUCESCU, son mari eut l’opportunité de récupérer ce drapeau.
En partant, Pierre eut la surprise et le grand honneur de recevoir en signe d’amitié LE drapeau.
Arrivé à Montpellier, Pierre montra à Vlad le cadeau, qu’il avait reçu des POPESCU, en lui reprochant, en souriant, d’avoir oublié de découper les armoiries.
Le 16 mars 1990 au soir, LE drapeau de Craiova arrive à Montpellier
1993 octobre
Le 18 octobre 1993, Vlad TICA obtient son DES de Gynécologie-Obstétrique avec les honneurs du jury
2005 juillet
Les liens tissés entre Pierre, Michel LABONNE et Vlad le 31 décembre 1989 à Craiova ne se sont jamais relâchés, bien au contraire. Après son retour en Roumanie, devenu rapidement professeur, Vlad TICA n’a jamais manqué l’occasion de venir saluer à Montpellier ses maîtres, et ses vieux amis. Lorsque les occasions de retrouver les amis d’ICEO se faisaient trop rares à son goût il les a provoquées. C’est ainsi qu’en mai 1999, il a invité à son mariage à Constanța le secrétaire général d’ICEO. C’est ainsi qu’en juillet 2005 il est venu spécialement à Montpellier, en compagnie de sa femme Irina.
Le 21 juillet 2005, Montpellier, Michel, Jean BARCIET, Irina, Vlad, Pierre et Annette qui fait la photo
2010 (retour en arrière)
En 2008, il devient vice-président d’ICEO.
En 2010, il effectue en juin une mission en Pologne avec le secrétaire général d’ICEO.
2011 mai
Jean-Marie conduit, au sens figuré et au sens propre du terme (au volant), la mission organisée du 13 au 23 mai dans les Balkans. C’est pour lui l’occasion de repasser sur des lieux où il a longuement travaillé, et la chance de retrouver d’anciens amis. Pour son coéquipier, Pierre, et pour lui c’est le plaisir de se présenter mutuellement de vieilles connaissances. Jean-Marie a pu ainsi rencontrer, Marin NISIPEANU, Dora et Artur TICA, et leurs deux fils Vlad et Andreï.
Pierre, a lui, pu faire la connaissance à Craiova de Gabriel AVRAM que Jean-Marie avait formé comme formateur au Centre régional de formation administrative de la ville dont il deviendra plus tard le directeur et, à Sibiu, de Mihail BALTADOR le directeur du Centre régional de formation administrative du Judet de Sibiu, avec qui Jean-Marie avait souvent travaillé et en conséquence noué des liens d’amitié.
Le 16 mai 2011, Craïova, Jean-Marie et Pierre font la connaissance de leurs amis réciproques
Le 18 mai 2011, Sibiu, Mihail BALTADOR et Pierre font connaissance
En 2011 il est : professeur de Gynécologie en Roumanie à la Faculté de Médecine de Constanta, président du Comité d’Obstétrique et Gynécologie du Collège National des Médecins de Roumanie, vice-président de la Société Nationale d’Obstétrique et Gynécologie de Roumanie, executive member of EBCOG (European Board and College of Obstetrics and Gynecology), vice-président de AMEH (European Medical Association of Senior Hospital Doctors), Board Member of the Permanent Standing Comittee of European Doctors (CPME).
Le 19 mai 2011, Jean-Marie et Pierre invités à l’opéra de Bucarest, au congrès de Médecine
Sur le chemin du retour en France, nouvelle halte à Craiova pour répondre à l’invitation à déjeuner de la famille TICA. Andreï TICA présente à Pierre sa femme Oana, qui n’a pas pu se libérer pour participer au repas. Jean-Marie et les TICA sympathisent aussitôt, sans surprise.
Le 21 mai 2011, Craiova,
Après la mort de Dora TICA en 2014, et après la mort de son mari, Artur TICA en 2015, le site web d’ICEO a bien évidemment accueilli des articles pour rendre hommage aux défunts. Ces articles exprimaient toute la reconnaissance des responsables de l’Association pour tout ce que Dora et Artur TICA leur avaient offert et apporté. À l’aide des nombreuses photos illustrant l’article on pouvait constater combien la famille TICA s’était montrée accueillante envers les membres d’ICEO.
Malheureusement ces articles mis en ligne sur l’ancien site de l’Association ont été supprimés en 2017 et 2018, à la suite d’actes de malveillance de Hackers aussi bêtes que méchants.
Les articles ont disparus, mais l’affection et la reconnaissance d’ICEO demeurent.
Le 21 mai 2011, Craiova, Jean-Marie fait la connaissance de Dora et Artur TICA
2012 décembre
Le 3 décembre 2012, Montpellier, dernière rencontre, 2 mois avant la mort du professeur CASTEL
Article mis en ligne après la mort de Jean CASTEL le 25 février 2013
Hommage de Pierre CHEVALLET au professeur Jean CASTEL le jour de ses obsèques
2014 juin
Le 3 juin 2014, Craïova, dernière rencontre avec Marin, de Pierre et de Jean-Marin, chez Marin.
Article mis en ligne après la mort de Marin NISIPEANU le 6 septembre 2018.
2019 mai
Le 24 mai 2019, Bucarest, dernière rencontre de Pierre et Vlad en Roumanie.
2021 août
Le 8 août 2021, Montpellier, histoire d’une longue amitié, à suivre …
[Le 18 mai 2022, 16 H50, A. B., Bures-sur-Yvette] : Merci pour cette passionnante rétrospective ! Bien amicalement,
[Le 7 mai 2022, 17 H05, L. F., Paris : En Roumanie pour encore quelques heures, je suis d’autant plus émue de lire votre article. Merci à tous !
[Le 7 mai 2022, 12 H55, J. B., Constanta : Merci pour le rappel de cet ancien et fort lien avec la Roumanie. Amitiés du Front de l’Est. Julia
[Le 7 mai 2022, 12 H00, J-M. M., Rodez] : Quels bons souvenirs !