N° 175 On redécouvre qu’il n’y a pas de sots métiers mais qu’il n’y a que de sottes gens !

Notre Société,  avec ses représentations, sa culture, ses préjugés, ses jugements…a décidé que certains métiers avaient moins de valeur que d’autres, voir étaient « idiots ».

Avec la crise sanitaire que la France traverse actuellement, les plus bornés et suffisants des Français sont en train de prendre conscience à la vitesse grand V que les « jobs de merde » et les « jobs à la con » ne sont pas ceux que l’on croit.

Depuis le 16 mars, à 20 heures des Français tiennent à crier à la fenêtre leur amour pour le corps médical français. Bien qu’elle soit très intéressée, cette initiative est sympathique, mais incomplète et inconséquente, car en limitant leur merci aux infirmières et aux médecins héroïques pour ce qu’ils font, ils oublient que ces supers héros ne pourraient rien sans tous les héros ordinaires qui font vivre les familles et nourrissent le pays.

Comme en Italie ou en Espagne, les Français confinés tiennent à applaudir à 20 heures le personnel soignant.

Les gens « d’en haut » commencent à regarder les gens « d’en bas » avec beaucoup moins de suffisance. Certains comprennent enfin que l’individualisme est pour l’homme une impasse sociale et sociétale.

Ceux qui ont cru pouvoir vivre grâce à leur seul « génie » et à leur argent, ceux qui ont cru pouvoir déclarer avec arrogance : « moi je ne dois rien à personne », ont l’occasion de mesurer actuellement qu’un monde moderne sans boulanger, sans épicier, sans livreur, sans policier, sans facteur, et surtout sans éboueur, … est pour tout homme, proprement invivable.

Tous les métiers sottement méprisés montrent aujourd’hui en pleine lumière leur grande utilité.

Le confinement nous oblige tous à limiter nos échanges et à respecter les distances. La plupart des Français disciplinés et confinés ne voient plus grand monde. Une bonne raison pour dire aux quelques rares personnes, qui continuent à travailler, que l’on est forcé de rencontrer, par nécessité :

Merci de continuer à travailler pour nous, les confinés !

Un grand merci à tous les employés des grandes surfaces !

Un grand merci aux petits commerçants !

Le président de la République a répété 5 fois que la France était en guerre.  Merci donc a tous ceux qui acceptent de monter au front en première ligne. Merci à tous ceux qui refusent de déserter, tandis que, comme en 14, les planqués de l’arrière coulent la belle vie sans honte. Il est cocasse de voir des baby-boomers « réfugiés sanitaires » sur l’île de Ré, se mettre aux abris, alors qu’ils n’ont eu de cesse depuis 1968 de reprocher à leurs pères de n’avoir pas eu le courage de résister aux Allemands en 40.   Bien que ce soit en France que le plus de juifs aient été sauvés pendant la guerre, nombre de baby-boomers incultes, ou malhonnêtes historiquement, tiennent encore à s’excuser pour les crimes que leurs parents n’ont pas commis, pour la bonne raison qu’ils ne pouvaient pas les commettre, étant pour beaucoup d’entre eux prisonniers en Allemagne.

Certains personnels veulent aujourd’hui faire valoir leur droit de retrait pour rester chez eux.

Dans la situation actuelle, les premiers qui pourraient légitimement faire valoir leur droit de retrait sont le éboueurs. On peut facilement imaginer combien serait dramatique sanitairement une telle revendication.

Merci aux éboueurs, vrais « gilets jaunes » !

Comment les écologistes et les animalistes, si soucieux de la biodiversité et de la sauvegarde de toutes les espèces animales, peuvent-ils rester muets devant l’inconséquence de tous ceux qui continuent à jeter leurs détritus n’importe où en pleine crise épidémique, au risque de voir les mammifères supérieurs, que sont les hommes, passer de vie à trépas ?

La police et la gendarmerie infligent des amendes à tous ceux qui ne respectent pas les règles de confinement. Il serait utile de faire de même pour ceux qui ont la faiblesse de penser que les éboueurs n’ont rien d’autre à faire que de ramasser leurs déchets épars.

Sanitairement vôtre !

Le gouvernement serait d’autre part bien inspiré de faire savoir que la dictature des minorités les plus improbables est terminée. Le premier des droits de l’homme est le droit de vivre et d’être protégé, non pas, comme on pourrait le croire après Notre-Dame des Landes, le droit de faire n’importe quoi, le droit de ne respecter aucune décision de justice.

Nos responsables politiques ne devraient pas non plus se laisser aller à accréditer des contre-vérités sous prétexte qu’elles confortent leur préjugés idéologiques.  C’est humainement minable et politiquement irresponsable.

Pour  tout arranger, dans cette période particulièrement incertaine, certains esprits exaltés ne trouvent rien de mieux à faire que de taguer des menaces,  promesse de bucher pour les policiers.

Si la maison poulaga en vient à bruler, attention les dégats !

C’est triste, mais en France en 2020, nombre d’idéologues révoltés ne sont souvent que de faux révolutionnaires, et  malheureusement souvent de simples inconscients et de vrais salauds.

Grâce au covid-19, on redécouvre que

il n’y a pas de sots métiers, il n’y a que de sottes gens.

En français on dit de quelqu’un qui comprend vite, qu’il a compris en un clin d’œil. Lorsque la crise sanitaire sera derrière nous, gageons que les Français diront : il a compris en un coronavirus.

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 Lire : Boris CYRULNIK : « Après le coronavirus, il y aura des changements profonds, c’est la règle« 

A chaque épidémie, ou catastrophe naturelle, il y a eu changement culturel. Après le trauma, on est obligé de découvrir de nouvelles règles, de nouvelles manières de vivre ensemble. 

Au Moyen-âge, on n’avait pas compris qu’il fallait mettre en place le confinement : les gens infectés fuyaient emportant avec eux le bacille. Et en Europe, deux ans après l’épidémie de peste de 1348, un Européen sur deux avait disparu.

Quand l’épidémie s’est arrêtée, les valeurs sociales avaient complètement changé. On avait découvert les arts de la maison. Auparavant l’art était essentiellement religieux. On a vu apparaître le gibier et les fruits peints délicatement, les tapis sous les tables.

Et surtout, on a vu que les rapports de production avaient complètement changé : avant l’épidémie, la plupart des hommes, étaient considérés comme des serfs et étaient vendus avec la terre.

Après, il y avait eu tellement de morts que les survivants qui acceptaient de travailler, n’étaient plus des serfs : on a dû les payer pour qu’ils veuillent bien travailler. Les rapports de production et la hiérarchie des valeurs avaient été complètement transformés. »

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Une vidéo humoristique pour conclure et garder le moral confiné

[Le 19 mars 2020, 19 H00, F. P., Blois :  Encore et encore, l’honneur du professeur Pierre PELLERIN est bafoué continûment sans vergogne, à l’heure où la France traverse la crise sanitaire lié au coronavirus. Pourtant, quand on comparera les erreurs et les mensonges dont on l’a accusé hier, avec les contre-vérités de nos « spécialistes‘ et « responsables » politiques aujourd’hui, on regrettera de n’avoir plus de savants de l’envergure de celui qui avait parfaitement évalué le niveau réel de la toxicité potentielle du nuage de Tchernobyl, lorsqu’il arriverait aux frontières de l’Hexagone.   

Rappelons, ce que tous les idéologues s’efforcent de taire. Rappelons que  la Cour de cassation a prononcé en novembre 2012 un non-lieu, mettant hors de cause définitivement le Pr Pierre PELLERIN, ancien patron du Service de protection contre la radioactivité en France (SCPRI) au moment de l’explosion du réacteur de la centrale ukrainien.

Extrait d’une émission diffusée le 17 Novembre 2008 sur France 5. Où il est pris ouvertement la défense de Pierre PELLERIN. Une nouveauté à la télé, surtout devant Laurent  JOFFRIN (patron de « Libé ») qui ne sait plus quoi dire…

Pourra-t-on sauver ‘honneur médiatique du professeur PELLERIN ?

[Le 19 mars 2020, 17 H50, J-P. Z., Paris : Pour de très bonnes raisons sanitaires le gouvernement n’a pas hésité à assigner à résidence 67 millions de Français confinés. À Paris, le gouvernement  a longtemps refusé de prononcer une interdiction de séjour Porte de La Chapelle, pour tous les émigrés sans papiers, dont un bon nombre était drogués et porteurs de diverses maladies très contagieuses. Conclusion, lorsque les maladies contagieuses ne sont pas susceptibles de contaminer les gens d’en haut, on ne fait rien. Les habitants du 18 éme arrondissement peuvent bien crever ! Au nom des droits de l’homme, sans doute ?
[Le 19 mars 2020, 18 H45, J-M. R., Alet-les-Bains :  On s’aperçoit enfin aussi que les frontières servent peut-être à quelque chose et que le premier devoir d’un gouvernement est d’abord de protéger ceux qui sont dedans contre les agressions venues de l’extérieur, tout comme la peau est la frontière qui protège notre corps. Il aura donc fallu ce covid-19 pour que Bruxelles et nos gouvernants reviennent aux réalités terrestres pour ravaler enfin leur idéologie sans frontiériste tous azimuts qui dilue inexorablement nos nations et notre civilisation dans le grand n’importe quoi. Mais pendant que l’on nous parle à longueur d’antenne de la lutte contre la pandémie, on ne nous parle plus de la Grèce qui semble se (et nous) défendre seule contre l’agression turque.  Que faisons-nous aussi pour elle qui serait aussi pour nous ? La solidarité attendue des citoyens dans nos frontières ne devrait pas masquer celle attendue de nos États entre eux dans leurs frontières communes.
[Le 19 mars 2020, 18 H00, G. P., Valleraugue :  Les pendules sociétales et sociales des Occidentaux vont peut être être remises à l’heure, enfin !