N° 191 Une autre face du professeur Didier RAOULT

À découvrir, surprise !

Didier RAOULT, né le  à Dakar au Sénégal, est un infectiologue et professeur de microbiologie français. Il est spécialiste des maladies infectieuses tropicales émergentes à la faculté des sciences médicales et paramédicales de Marseille et à l’IHU Méditerranée Infection.

Lauréat du grand prix de l’Inserm en 2010, il décrit, avec son équipe marseillaise, des virus complexes. Il est l’un des chercheurs français les plus cités, avec de nombreuses publications scientifiques à son actif.

Connu pour son franc-parler et ses prises de position iconoclastes, il acquiert une notoriété médiatique internationale en 2020 quand, avec son équipe, il affirme avoir trouvé un traitement contre la maladie à coronavirus 2019.

Controverse : changement climatique

En 2013, Didier RAOULT publie un article où il fait part de son scepticisme face aux modèles mathématiques de prédiction du climat. Il dit notamment que les modèles mathématiques sont la version moderne de la divination. Dans un article du , il note ironiquement, à propos de la « pause » constatée dans le réchauffement climatique depuis la fin des années 1990, que « la nature a oublié d’obéir aux prédictions. » Dans la même publication, au sujet d’un article paru peu avant dans la revue Nature et selon lequel la température globale de la Terre ne serait plus le bon indicateur du réchauffement climatique, il fait ce commentaire : « Il vaut mieux casser le thermomètre qui vous contredit ! »

Dans Le Point, en juin 2014, il estime qu’« après une poussée thermique notable dans les années 1990, la Terre a globalement arrêté de se réchauffer depuis 1998. » Il conclut que « le réchauffement climatique est incertain et la responsabilité de l’homme discutable. »

Stéphane FOUCART , journaliste scientifique au Monde, le critique comme faisant partie de ceux qui propagent les « hoax climatiques ».

Problème d’épidémie massive 

À la demande du ministre de la Santé, Jean-François MATTEI  il rédige un rapport, publié en juillet 2003, visant à élaborer un plan d’action en cas d’attaque bioterroriste ou de retour d’épidémies.

 

Selon celui-ci, la France n’est pas préparée « à un problème d’épidémie massive »

[Le 31 mars 2020, 18 H00, Z. A., Meknès] :  Il est lucide et sympa avec les arabes et les noirs le Roumi !