N° 235 ICEO demain : vers une arrière-garde éclairée et instruite par l’Histoire ?

Lorsque la violence d’État devient illégitime, s’impose, seule légitime, la violence révolutionnaire ou totalitaire.   Texte rédigé le  23 janvier 2020         [75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz]

 

ICEO reste sans haine, mais pas sans mémoire.

En juin 1940, c’est au musée de l’Homme, où travaillaient des hommes et des femmes dont les travaux académiques ne les prédestinaient en rien à la clandestinité, que fut créé l’un des premiers réseaux de résistance en France. En 2020, alors que « la maison brûle », ICEO ne peut pas se cantonner à sa seule sphère d’activité et d’expertise originale (Europe Centrale et Orientale).

Pour pouvoir coopérer efficacement faut-il encore rester un coopérateur potentiel valide, valable et VIVANT.

C’est pourquoi, pendant toute la période de confinement ICEO s’est efforcé de coller à l’actualité française, européenne, et mondiale, pour livrer les informations indispensables à la compréhension du présent, et à la projection dans l’avenir.

Pas encore sorti de la crise sanitaire, la France traverse aujourd’hui une très grave crise existentielle, culturelle et sociétale.

« Celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre ». Il faut absolument rappeler cette phrase de Karl MARX.

Il est vital, en effet, de garder assez de mémoire et de lucidité, pour ne pas être dupes des propos inconséquents et mensongers qui envahissent l’espace médiatique.

Les pacifistes forcenés des années 30 [1930], qui prétendaient sauver la paix à tout prix, ont permis à Adolf HITLER de mettre en œuvre ses projets les plus criminels, au cours de la plus effroyable des guerres.

Les « antiracistes racialistes » forcenés des années 20 [2020], (oui cela existe on vient de l’inventer), qui prétendent combattre le racisme à tout prix, nous conduisent, à marche forcée, à la guerre civile.

Éventualité que Jean-Pierre CHEVÈNEMENT a déclaré, le lundi 22 juin 2020 sur LCI, ne plus pouvoir exclure, tant l’idéal républicain à la française, devient de plus en plus étranger aux nouvelles populations d’origine immigrée.

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Le secrétaire général d’ICEO sortant, a présenté au Conseil d’administration, réuni le lundi 23 janvier, un texte d’orientation, qui, à la lumière de l’actualité, mérite d’être relu avec une grande attention.

 

C’est pourquoi nous le mettons en ligne aujourd’hui.

En France, en janvier 2020, 30 ans après la chute du Mur de Berlin, 28 ans après la fin de l’Union soviétique, l’ultragauche se flatte encore et toujours d’avoir pour maîtres à penser, LÉNINE et TROTSKI.

En faisant un curieux mélange au niveau des idées, elle est capable de sacraliser, en même temps, l’abolition de la peine de mort, dont elle revendique sans honte l’adoption, l’État de droit, les droits de l’homme, d’une part, et d’autre part, la terreur révolutionnaire bolchevique.

Pour les Français qui n’ont jamais su, et pour tous ceux qui ont fini par oublier, citons quelques injonctions, parmi les plus emblématiques, écrites par les plus importants organisateurs de la Révolution d’octobre.

L’auteur de la partie du Livre noir du communisme [1997] consacrée à la Russie soviétique et à l’URSS, Nicolas WERTH s’est publiquement démarqué de l’idée contenue dans la préface de Stéphane COURTOIS selon laquelle le communisme serait par essence criminogène. Il a également dénoncé, concernant cet ouvrage, des chiffres faux, et « une dérive de l’histoire exclusivement policière ».

C’est pourquoi toutes les citations sont celles données par Nicolas WERTH lui-même.

– S’adressant le 1er décembre 1917 aux délégués du Comité exécutif central des soviets, TROTSKI, commissaire du peuple à la Guerre, déclara : « Dans moins d’un mois, la terreur va prendre des formes très violentes, à l’instar de ce qui s’est passé lors de la Grande Révolution française. Ce ne sera plus seulement la prison, mais la guillotine, cette remarquable invention de la Grande Révolution française, qui a pour avantage reconnu celui de raccourcir un homme d’une tête, qui sera prête pour nos ennemis. »

– Quelques semaines plus tard, prenant la parole devant une assemblée d’ouvriers, LÉNINE appela, une nouvelle fois, à la terreur, cette « justice révolutionnaire de classe » :

« Le pouvoir des soviets a agi comme auraient dû agir toutes révolutions prolétariennes : il a cassé net la justice bourgeoise, instrument des classes dominantes. […] Les soldats et les ouvriers doivent comprendre  que personne  ne les aidera s’ils ne s’aident eux-mêmes. Si les masses ne se lèvent pas spontanément, nous n’aboutirons à rien. […] Tant que nous n’appliquerons pas la terreur vis-à-vis des spéculateurs – une balle dans la tête sur place – nous n’arriverons à rien ! »

– Le 31 mai 1918, DZEERJINSKI adressa ses directives à un de ses plénipotentiaires en mission : « Mets une contribution extraordinaire sur les bourgeois de la ville. Recense-les. Ces listes seront utiles si jamais ils bougent. Tu me demandes avec quels éléments former notre tcheka locale. Prends des gens résolus qui savent qu’il n’y a rien de plus efficace qu’une balle pour faire taire quelqu’un. L’expérience m’a appris qu’un petit nombre de gens décidés peuvent faire basculer une situation. »

Depuis la Grande Révolution française, pour justifier les crimes révolutionnaires, les partisans des révolutions ont recours au même argument : Le principe de nécessité.

Pour renverser le pouvoir en place, qui est par essence « contre-révolutionnaire », les révolutionnaires prétendent n’avoir eu d’autre choix que d’instaurer la terreur, pour combattre et réduire la terreur de l’ « État bourgeois ».

En France, jusqu’à la suppression de la peine de mort [1981], cet argument fut d’autant mieux entendu, que la monarchie française et le régime tsariste furent abondamment caricaturés et diabolisés.

Depuis les travaux de Reynald SECHER, et depuis ceux de Nicolas WERTH, le principe de nécessité ne peut plus être invoqué aussi simplement.

– Pour l’ensemble de la période 18251917, le nombre de sentences de mort prononcées par les tribunaux tsaristes (y compris les cours martiales) dans toutes les affaires qu’ils avaient eu à juger « en rapport avec l’ordre politique » s’était élevé, en quatre-vingt-douze ans, à 6 321, avec un maximum de 1 310 condamnations à mort en 1906, année de réaction contre les révolutionnaires de 1905.

En quelques semaines, la Tcheka à elle seule a exécuté deux à trois fois plus de personnes que l’Empire tsariste n’en avait condamné à mort en quatre-vingt-douze ans et qui, condamnés à l’issue de procédure légales, n’avaient pas toutes été exécutées, une bonne partie des sentences ayant été commuées en peines de travaux forcés.

Ainsi, lorsque les léninistes et les trotskistes français justifient les violences bolchéviques, comme n’étant que la réponse du berger à la bergère, ils mentent, ou plus exactement, ils se mentent, pour ne pas avoir à affronter une vérité trop dure à admettre pour eux.

TROTSKI, LÉNINE et DZEERJINSKI, condamnés à de nombreuses reprises par la justice tsariste, ont tous les trois bénéficié de conditions de déportations, incomparablement plus légères que celles qu’ils ont imposées à ceux qu’ils ont eux-mêmes déportés, lorsqu’ils ont fini par prendre le pouvoir.

On peut lire sur wikipedia :

Les conditions de déportation de LÉNINE et de son épouse sont plutôt confortables : hormis la nécessité de vivre à l’endroit où ils ont été assignés à résidence, le couple dispose d’une grande liberté de mouvement dans un rayon non négligeable, et peut rendre visite aux exilés du voisinage, et organiser des parties de chasse ou de pêche.

TROTSKI […] se marie en 1900 dans la prison de Moscou, pour éviter d’être séparé de sa femme, car il devait être envoyé en déportation en Sibérie Oust-Kout. Ils ont deux filles. Ne supportant plus l’enfermement, il réussit à s’évader en 1902, en laissant sa femme et ses filles derrière lui.

DZEERJINSKI […] passe une grande partie de sa vie en prison. Arrêté pour ses activités subversives en 1897 et 1900, il fut exilé en Sibérie et s’en échappa à chaque fois.

Mieux encore, les nombreuses commutations de peines dont ils ont bénéficié, ont permis à TROTSKI, LÉNINE et DZEERJINSKI, d’être en parfaite santé pour préparer la révolution de 1917. Funeste erreur de la « démocratie bourgeoise » que les bolchéviques n’auront jamais la faiblesse de commettre.

En France, après la Seconde Guerre mondiale, les communistes et leurs compagnons de route, se sont arrogés le droit de dire le bien et le mal, s’efforçant d’imposer leurs vues grâce à une rhétorique violente, voire terroriste, héritée de LÉNINE, de TROTSKI, et de STALINE.

L’influence du Parti communiste est longtemps restée ultra hégémonique. S’opposer idéologiquement à lui, c’était « faire le jeu de l’ennemi », c’est-à-dire du « capitalisme et de l’impérialisme américain ». C’était surtout prendre le risque d’avoir de sérieux ennuis.

En 1965, pour ceux qui n’auraient pas compris, Jean-Paul SARTRE, en quête de rédemption prolétarienne, après sa molle indolence pendant l’occupation, alla jusqu’à déclarer «Tout anti-communiste est un chien, je n’en démords pas».

Après l’élection de François MITTERRAND, et plus encore après la chute du Mur de Berlin, après que le poids électoral du PCF s’est littéralement effondré, on pouvait croire que la dialectique bolchevique s’était évanouie.

C’était compter sans les divers sympathisants de la révolution, à la française ou à la russe, qui ont certes abandonné, voire combattu le Parti communiste français, parfois depuis fort longtemps, mais qui n’ont jamais renoncé à bouleverser la planète, à imposer leurs idées par la force, pour faire naître un Homme nouveau, et pour qu’advienne un monde meilleur.

Le protocole appliqué par les bolchéviques, théorisé et affiné par les divers chapelles trotskistes, est devenu l’ultime espoir de tous ceux qui savent que leurs idées sont minoritaires. Car ils ont compris de l’histoire, qu’une avant-garde éclairée peut tout, dès lors qu’elle est suffisamment résolue.

En 2020, les avant-gardes ne manquent pas. Problème, malheureusement, nombre d’entre-elles ne sont ni éclairées par la raison, ni instruites par l’Histoire.

Devenu méfiant à l’égard des idéologies, après un court passage au Parti communiste algérien [1935-1937], dès 1945, Albert CAMUS écarta toute idée de révolution violente et définitive. Il en souligna les risques et en condamna les crimes. »

Dans son discours le plus célèbre, prononcé à Stockholm en 1957, à l’occasion de son prix Nobel, Albert CAMUS livra ce qui est probablement la clé de sa pensée :

« Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse»

En 2020, la jeunesse ne chante plus « du passé faisons table rase », elle veut, comme Greta THUNBERG, rien de moins qu’éviter la fin du monde, elle veut sauver la planète.

Les « vénérables » responsables d’ICEO sont certainement aussi soucieux de l’avenir de la planète que les jeunes écologistes, mais ils veulent en sus prendre soin de l’humanité, en commençant par leurs colocataires sur le vieux continent.

Au XXIe siècle, à l’Ouest , les Européens se montrent plus soucieux de l’avenir de la faune, de la flore et du climat, que de la paix dans le monde. Comme si la seule catastrophe qu’ils redoutent encore soit celle liée au réchauffement climatique.

Pourtant, à quelques jours du Brexit, à quelques jours du 31 janvier, en particulier pour les plus anciens qui n’ont pas perdu la mémoire, les motifs d’inquiétude ne manquent pas.

En 36 ans, de 1957 (création de la Communauté économique européenne) à 1993 (création de l’Union européenne), les Européens de l’Ouest du continent se sont laissés convaincre que l’Europe, sous la protection du parapluie atomique américain, c’était LA paix.

Contrairement à ce dont nombre d’Européens sont persuadés, la catastrophe écologique n’est ni la seule qu’ils doivent redouter, ni la plus proche. Avant 30 ans, d’ici 2050, échéance fixée par le GIEC, tout indique que le monde connaitra de grands bouleversements.

Un homme averti en vaut deux – Forewarned is forearmed – Ein Verwarnter ist zwei wert.  Alors que le principe de précaution est de plus en plus invoqué, les Européens, de plus en plus inconséquents et irresponsables, semblent tout faire pour oublier ce proverbe, lorsqu’il s’agit de géopolitique ou de domaines sociétaux.

Combien de catastrophes, politiques, économiques ou sociétales auraient pu être évitées, si ceux qui voyaient, avaient eu le simple courage d’accepter de voir, ce qui crevait les yeux ?

– La pédophilie est aujourd’hui unanimement condamnée, mais il a fallu attendre le terrible récit de Vanessa SPRINGORA, dans son livre « Le Consentement », pour que tous ceux qui sont restés muets face aux propos et aux écrits de Gabriel MATZNEFF reconnaissent enfin leur lâcheté.

– Lorsqu’à l’ambassade de France à Ankara en 2005, le professeur Jean CASTEL et moi-même avons osé émettre des doutes sur l’opportunité de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, nos propos nous ont valu les gros yeux de l’Attachée économique près l’ambassade de France qui condescendait à nous recevoir. Cette jeune femme qui connaissait le pays depuis quelques mois nous expliqua longuement pourquoi il fallait absolument que la Turquie devienne membre.

Tandis que nous la quittions, l’ancien président d’ICEO lui déclara : « Je crains que le secrétaire général de notre association ait raison, parce que, lui, il connaît la Turquie depuis 1965.

En 2020, on se demande comment tant de gens ont été incapables de prévoir ce qui était très clair. Car contrairement à ce qu’écrivaient les « spécialistes », il était évident que la mise au pas des officiers généraux turcs par Recep Tayyip ERDOGAN ne visait pas à promouvoir plus de démocratie, mais avait pour objectif de désarmer les garants de la laïcité, telle que léguée par Mustafa Kemal ATATÜRK.

Ce texte est écrit le jour du 75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz. C’est l’occasion de rappeler que, en Europe, les horreurs de la Seconde Guerre mondiale auraient certainement pu être limitées, voire évitées, si les responsables politiques français avaient fait preuve de clairvoyance, s’ils n’avaient pas attendu 1934 pour lire « Mein Kampf » dans sa traduction en français ( traduction interdite et attaquée en justice par l’Allemagne), et surtout s’ils avaient pris les écrits d’Adolf HITLER, très au sérieux, comme le maréchal LYAUTEY les y invitait.

Preuve s’il en est, que ceux qui ne cherchent pas à être informés s’exposent à avoir de très douloureuses surprises.

« Moi, je pense à l’avenir de mes enfants ! ». Depuis plus d’un an, depuis le début du mouvement des gilets jaunes (novembre 2018), et plus encore depuis le 5 décembre 2019, début du mouvement de contestation de la réforme des régimes de retraites proposée par le gouvernement d’Édouard PHILIPPE, cette phrase ressort en boucle dans les reportages concernant la crise sociale qui affecte actuellement la France.

Les responsables d’ICEO pensent aussi bien sûr à l’avenir de leurs enfants, et pour beaucoup aujourd’hui à celui de leurs petits enfants, c’est pourquoi depuis 30 ans ils s’escriment à faire que les Européens apprennent à mieux se connaître pour qu’ils puissent enfin se comprendre.

Ceux qui ont reçu une bonne formation militaire savent que les troupes ont autant besoin d’éclaireurs de pointe, que d’une bonne arrière-garde.

 

C’est le rôle qu’ICEO devrait s’assigner dans la période troublante actuelle.

[Le 25 juin 2020, 0 H10, J. R., Coustorgues] : « Et alors que la maison brûle » : en effet, la maison et nos rues brûlent de plus en plus souvent et aucune politique forte, lucide et courageuse n’a été engagée depuis que l’on voit monter la vague, pour arrêter le tsunami pourtant prévisible qui risque de bientôt nous submerger, au péril de notre civilisation.

Dans ces manifestations de « racisés » criant leur haine de notre pays, le refus de s’y assimiler, combien de subsahariens – et notamment de la grande famille malienne des TRAORÉ combien de Maghrébins, combien de Turcs ont pris la peine d’explorer l’histoire de leurs ancêtres dans leurs pays d’origine pour se renseigner sur leur propre passé esclavagiste : sur l’esclavage des Européens blancs et des Africains noirs au Maghreb et en Orient ; sur la traite transsaharienne et celle de Zanzibar ; sur l’esclavage « de case » et l’esclavage de cette traite dont les royaumes africains étaient les premiers pourvoyeurs ?

Combien de têtes d’esclaves dans un passé encore récent, fallait-il dans les tombes des rois des tribus côtières du golfe de Guinée pour montrer qu’ils avaient été d’importants personnages ?

Aucun sans doute ne s’est penché sur le passé de ses origines. Ou alors il fait comme si ce passé n’avait pas existé et les bonnes âmes si vertueuses de nos pays se gardent bien de le leur rappeler. Il ne faudrait pas les traumatiser avec un passé pas toujours reluisant de netteté morale, comme disait une certaine ministre de la Justice qui, elle connaissait l’Histoire.

S’agissant de l’Histoire de cette France raciste, ont-ils entendu parlé d’un certain Gaston MONNERVILLE, président du Sénat et deuxième personnage de l’État ? De Félix HOUPHOUET-BOIGNY et de quelques autres, ministres français avant de devenir chefs d’États africains ? De Félix ÉBOUÉ, gouverneur de l’AEF, et de Léopold Sédar SENGHOR ?…

Mais une autre question se pose sur le comportement psychologique de tous ces « racisés antiracistes » (mais à sens unique seulement), qui crient leur haine et leur rejet de la France et de l’Europe : sont-ils à ce point masochistes qu’ils se précipitent encore pour venir s’installer dans des pays qu’ils n’aiment pas ; le sont-ils encore davantage à vouloir tout faire pour y rester s’ils s’y sentent si mal que ça et ne se voient qu’en victimes de toutes les injustices et de toutes les oppressions ? Leurs pays d’origine auraient pourtant tant besoin de leur énergie et de leurs compétences pour sortir enfin du marasme qui est le lot de la plupart d’entre eux ».

[Le 24 juin 2020, 11 H45, P. B., Claret] : Merci de ces rappels pertinents dans ces moments troublés. Les citoyens des pays que nous connaissons bien à ICEO avaient eux-aussi déboulonné des statues, pas les mêmes que celles visées aujourd’hui. Il serait opportun que les jeunes générations de citoyens se le rappellent !

[Le 23 juin 2020, 19 H00, P. C., Collioure] : L’Histoire fut tragique et restera malheureusement tragique !

[Le 22 juin 2020, 23 H05, J-M. R., Alet-les-Bains] : » Si l’on rapproche cet article écrit en janvier 2020 de la situation que l’on vit maintenant en cette fin du mois de juin 2020, il serait bon de se rappeler ce qu’écrivait de façon prémonitoire dans son roman allégorique « Le Camp des Saints » ce grand écrivain que fut Jean RASPAIL, décédé le 13 juin dans sa 95ème année et dont la grande presse, tout comme la plupart de nos politiques, se sont bien gardés de célébrer la mémoire, les qualités littéraires, la liberté d’esprit et le caractère prophétique. Qu’avons-nous fait en France et en Europe en général pour parer à l’avenir qu’il nous prédisait : RIEN !

Sauf à hurler au déni.  Au contraire, « on » a complaisamment contribué à l’amplification du mouvement migratoire. Nous sommes donc maintenant confrontés à « l’agit-prop » de ces groupements communautaristes, « anti-racistes mais racialistes » qui ont pris le prétexte d’un dramatique événement aux  États-Unis qui ne nous concernait guère pour dupliquer en France des manifestations de rue anti-policières, anti-esclavagistes et anti-Blancs (donc carrément racistes) conduites par la famille d’un délinquant mort dans des conditions peut-être discutables mais qui n’avaient rien à voir avec celles du véritable assassinat de George FLOYD par un policier américain.

Des manifestations abondamment montées en épingle par la presse et soutenues par l’ultra-gauche qui a su rameuter les bonnes âmes de la repentance européenne. Nous allons donc, de plus en plus, vers un clivage de nos sociétés à base ethnique qui, si rien ne change bientôt, risque de nous amener bientôt aussi vers des lendemains qui ne chanteront pas »