N° 496 Bruno LE MAIRE, ministre d’Emmanuel MACRON, ex-ministre de François HOLLANDE.

Ce fut l’une des phrases les plus marquantes de la campagne présidentielle de 2012 : « Mon véritable adversaire, c’est le monde de la finance ». Prononcée par le candidat HOLLANDE lors du célèbre discours du Bourget,

« Mon véritable adversaire, c’est le monde de la finance ». Prononcée par le candidat HOLLANDE lors du célèbre discours du Bourget, cette phrase fut par la suite régulièrement répétée pendant son quinquennat, synonyme, dans l’esprit des détracteurs du chef de l’État, de l’un de ses plus cinglants renoncements.

Le beau texte engagé ci-dessous, résume mieux que n’importe quels mots, les renoncements du président socialiste, la trahison du peuple. Il est écrit par le réalisateur Nicolas PARISER, dans son film « Alice et le Maire« . Alice (Anaïs DEMOUSTIER) relit à haute voix un extrait du discours du maire (Fabrice LUCHINI).

« Il ne suffit pas de dire que nous allons lutter contre le monde de la finance, comme si ce monde était une armée abstraite, sans soldats, sans divisions. Cette armée est concrète. Et de quoi, et de qui est-elle faite ? Par exemple ici en France, la réponse est simple, simple mais terrible. Le monde de la finance, ce sont nos enfants. Oui. Les enfants de la République. Je vais même aller plus loin : ce sont nos meilleurs élèves. Ceux-là même que notre école républicaine a révélés, accompagnés, instruits, élevés jusqu’à l’excellence.

Ceux que l’on appelait autrefois, un peu naïvement, l’élite de la République. Ils étaient hier scientifiques, ingénieurs, professeurs, médecins, architectes, généraux. Aujourd’hui, ils se pressent, dès leur vingtaine, aux portes des plus grandes banques et des plus grandes entreprises financières. Mes amis, mes camarades, qu’avons-nous fait de nos enfants ? Qu’avons-nous fait de nos enfants : les plus brillants d’entre eux, de ceux qui auraient dû mener notre pays vers le progrès social, vers une solidarité plus profonde et plus efficace.

A quel moment, son école a-t-elle retourné la République contre elle-même ? A quel moment a-t-elle fabriqué ce nouvel individu sans attachement national, sans sentiment de solidarité avec son prochain ? Comment a-t-elle enfanté ce citoyen du monde qui part travailler dans toutes les « cities », tous les « wallstreet » du monde, et qui paie de moins en moins ses impôts en France ? ».

[Le 20 septembre 2024, 17 H45, J-M. B., Lourdes] : L’ancien ministre Bruno LE MAIRE, qui s’apprête à enseigner dans une université suisse dès le 23 septembre prochain, n’a pas été très bien accueilli : une multitude de tags hostiles a recouvert les murs de l’établissement. Bruno LE MAIRE pris à partie : sa reconversion en Suisse commence mal !

Un accueil particulièrement hostile. Tandis qu’il devait commencer à enseigner à l’Université de Lausanne en Suisse ce 23 septembre, Bruno LE MAIRE a été insulté dans plusieurs tags recouvrant les murs de l’université. L’arrivée de lancien ministre de l’Économie ne semble ainsi pas ravir tous ses futurs élèves : on pouvait lire sur l’établissement plusieurs messages tels que « Bruno, casse-toi !«  ou « Bruno marxiste de riches« , selon le média suisse 24 heures.

[Le 20 septembre 2024, 13 H45, N. N., Nantes] : En 12 ans, nos 3 « Mozart de la finance » ont amené le RN au porte du pouvoir, et creusé une dette de 3 000 €. Bravo les « artistes ».

[Le 20 septembre 2024, 12 H00, P. C., Notre-Dame de la Rouvière] : Quel beau texte !

[Le 19 septembre 2024, 23 H30, C. C., Menton] : Sur le site du journal Libération CheckNews, on pouvait lire le 13 septembre : Non, Bruno LE MAIRE n’a pas organisé un «fastueux» pot de départ aux frais du contribuable.

On peut donc être totalement rassuré.