N°493 « La plus grande des immoralités est de faire un métier qu’on ne sait pas » NAPOLÉON

« J’ai jamais été doué en maths… » Bruno LE MAIRE le 22 février 2011

En septembre 2024, tous les Français peuvent le confirmer.

 

Reprise d’un article mis en ligne pour la première fois en avril 2024

     Depuis que l’homme écrit l’Histoire

     Depuis qu’il trime à tout va

     Entre tous les ministères

     S’il était tenu de faire un choix

     À celui de Bruno LE MAIRE

     Il déclarerait sans histoire

     Moi, mon colon, celui que j’préfère

     C’est le ministère sis à Bercy

     Moi, mon colon, celui que j’préfère

     C’est celui de votre seigneurie

 

Paroles d’ICEO – musique de Georges BRASSENS

Bercy

Mieux vaut en rire que d’en pleurer

Avril 2024

Les Français ne sont pas rancuniers. C’est sûrement parce qu’ils ont la mémoire courte !

Abraham LINCOLN (1809-1865)

Souvent hommes varient, bien fol est qui s’y fie !

« Si on laisse l’Ukraine seule, si on laisse l’Ukraine perdre cette guerre, alors à coup sûr, la Russie menacera la Moldavie, la Roumanie, la Pologne » a averti le mardi 19 mars le président MACRON, lors de sa visite à Marseille.

Face à une menace russe jugée de plus en plus inquiétante, les dirigeants des 27 pays de l’Union européenne, se sont réunis jeudi 21 et vendredi 22 mars en sommet à Bruxelles, afin de trouver les moyens de mieux armer l’Ukraine, et de mieux s’armer eux-mêmes.

Le 13 mars les élus au Sénat (90%) et à l’Assemblée nationale (66%) ont manifesté, par leur vote, un large soutien à l’accord bilatéral signé entre Paris et Kiev le 16 février.

Selon les sondages, les Français dans leur ensemble restent, eux, réservés sur l’engagement inconditionnel de la France aux côtés de l’Ukraine.  Dans le sondage publié le 28 février, ils étaient notamment opposés à l’envoi de troupes françaises en Ukraine à 76%.

On constate donc, qu’en cette période de crise, la population française ne fait plus confiance à ses élus et encore moins à ses gouvernants.

Le lundi 19 mars en fin de soirée, sur la chaîne France 5, l’animateur de l’émission C Ce Soir, demanda à ses invités, faussement naïf : « Pourquoi y a-t-il une défiance de la parole politique sur la guerre ? » Il y avait en bas de l’écran en bandeau écrit : « Face à POUTINE, les pacifistes sont-ils des lâches ? »

À l’heure d’internet, il est facile de trouver des réponses à ces deux questions. Il suffit de revoir les vidéos des déclarations faites par les responsables politiques pour comprendre ce qui nourrit la défiance des Français à leur égard, tant la déconnexion entre les paroles et les actes des ministres, et plus encore leurs bilans, est grande.

Pour le plus grand malheur de la France, en matière de déclarations tonitruantes, non suivies d’effets, et pire contredites rapidement par les faits, le champion hors catégorie, est sans conteste le « bien installé » ministre de l’Économie, des Finances, et depuis 2022, de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno LE MAIRE. (Phrase écrite avant le 12 septembre).

Le florilège des vidéos rappelant ses déclarations (20082024) les plus cocasses, notamment en matière économique, peut être vu ci-dessous.

Les raisons pour lesquelles il a été nommé ministre, malgré la somme des déclarations particulièrement offensantes qu’il avait faites à l’égard du futur président de la République, jusqu’à la veille de sa nomination, sont malheureusement bien tristes : le 17 mai 2017, trois jours après son élection, Emmanuel MACRON n’avait trouvé aucun autre ministrable prêt à remplir la fonction.

Lorsqu’après 7 ans, on se rend compte qu’un chauffeur conduit mal et de plus en plus dangereusement, la sagesse veut qu’on lui retire rapidement le volant.

Les dirigeants européens en général, et les dirigeants français en particulier, semblent malheureusement vouloir continuer à faire abstraction de ces règles élémentaires de prudence.

La situation de l’économie française et la situation militaire en Ukraine deviennent chaque semaine de plus en plus préoccupantes et dramatiques.

Les deux sont intimement liées. Les Européens, ont cru que les sanctions économiques massives qu’ils allaient imposer à la Russie, de concert avec les États-Unis, suffiraient pour ramener le président russe à la raison.

Lorsque Bruno LE MAIRE a déclaré à la télévision le 1er mars 2022 : « Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe », il ne pouvait pas imaginer qu’il serait si vite démenti par les faits. Il est le premier à avoir tenu de tels propos, mais il n’est pas le seul à avoir cru à leur pertinence.

Car, en comparant le PIB de la Russie à la somme des PIB des pays soutenant l’Ukraine, la plupart des économistes européens se sont laissés convaincre facilement que les forces atlantiques détenaient une puissance économique et militaire potentielles incommensurablement supérieures à celles de la Russie.

Convaincus bien trop facilement, car en matière de moyens militaires, malheureusement pour les Ukrainiens, ce qui est essentiel, ce n’est pas ce qu’on peut potentiellement acheter et/ou produire, mais ce dont on peut effectivement disposer rapidement, soit en le produisant, soit en l’achetant.

En écoutant les sirènes de la mondialisation heureuse, les Européens ont cru naïvement avoir trouvé une méthode simple pour s’enrichir à bon compte. Pendant plus de 20 ans, ils ont pu saluer la croissance de la somme de leurs PIB comme la preuve de la justesse de leur choix économique.

En 2024, après la crise covid, la crise ukrainienne, apporte la preuve flagrante que les pays qui ont massivement délaissé leur industrie manufacturière, au profit de la financiarisation de leur économie, ont fait un choix gravement inconséquent.

Les Européens qui ont déclaré sentencieusement que face à l’Occident collectif la Russie ne faisait pas le poids économiquement, viennent de redécouvrir qu’il ne faut pas confondre masse musculaire et masse de graisse.

Dans la matinale de « France Inter », le 23 février 2022, la veille de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le Secrétaire d’État aux Affaires européennes Clément BEAUNE affirma que la Russie avait un PIB à peine supérieur à celui de l’Espagne. En 2020, selon ses sources, la Russie avait un PIB de 1 483 milliards de dollars contre 1 281 milliards pour l’Espagne.

Non seulement, personne à l’époque n’a relevé la faiblesse de l’argument de ce jeune Secrétaire d’État français, mais son argumentation, qui se voulait rassurante, a été reprise en boucle sur toutes les radios.

Il est triste que pas un chroniqueur n’ait eu la présence d’esprit de rappeler au Secrétaire d’État, que depuis la Seconde Guerre mondiale, malgré « leurs gros PIB cumulés », les pays de l’OTAN avaient accumulé beaucoup plus d’humiliantes déroutes que de victoires vraiment convaincantes.

De STALINE : « Le pape PIE XII combien de division ? » à Clément BEAUNE : « La Russie de POUTINE quel PIB » ?

2020

2020

2022

Le mot souveraineté restera-t-il encore longtemps un gros mot ?

Le 20 mai 2022, le ministre de l’Économie des Finances et de la Relance, Bruno LE MAIRE est devenu ministre de l’Économie des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique.

Quant à l’ancien ministre des Relations avec le Parlement, Marc FESNEAU, il est devenu « ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ». Son prédécesseur était lui, « ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation ».

Martelé par Emmanuel MACRON depuis le début de la crise sanitaire de 2020, c’est sans surprise que le terme « souveraineté » a été ajouté au titre de deux ministres.

On peut se réjouir que le mot souveraineté ait fait son apparition dans l’intitulé des deux ministères les plus vitaux pour l’existence même du pays, mais demeure à l’évidence, politiquement et économiquement, un fossé entre le mot et la chose, en France et dans l’Union européenne.

Alors que pour tous les pays de l’Union européenne la nécessité de sauvegarder et/ou de recouvrer autant que possible une certaine forme d’autosuffisance industrielle et d’autosuffisance alimentaire revêt une importance de plus en plus vitale, le mot « souveraineté » reste encore trop souvent perçu comme une incongruité par les dirigeants européens.

Le 21 et 22 mars à Bruxelles, tous les chefs d’État de l’Union européenne ont affirmé avoir pris pleinement conscience de l’urgence qu’il y avait pour chacun de leurs pays à s’armer.

Les agriculteurs eux, conscients de jouer désormais leur survie, n’ont pas attendu la réunion de Bruxelles pour mesurer la gravité de la situation due à la guerre en Ukraine, en matière agricole.

Les paysans ont appris des duretés de leur vie de lourd labeur, qu’avant de songer à s’armer, il faut prendre grand soin de ne pas se laisser désarmer.

Ils savent par exemple qu’avant de pouvoir récolter en quantité les fruits des arbres fruitiers qu’on vient de planter il faut souvent plus d’une dizaine d’année, alors que pour arracher un verger de plusieurs hectares il suffit d’une simple journée, voire moins.

Les Européens veulent relever le défi que la Russie a lancé à l’OTAN. Tous les pays membres de l’Organisation de l’Atlantique Nord, se trouvent ainsi entrainés dans une guerre, qui n’est jusqu’à présent qu’économique.

Depuis qu’aujourd’hui, on n’a plus le droit, ni d’avoir faim ni d’avoir froid ! », près de 40 ans après la création des restos du cœur, l’immense majorité des 80% de Français qui n’ont plus aucune attache avec le monde rural, incapables de se nourrir seuls, n’ont aucune idée de ce que c’est effectivement que d’avoir faim.

Il n’y a plus, en France, que 6% de la population qui a vécu les restrictions alimentaires liées à la dernière guerre. Aucun jeune aujourd’hui n’imagine plus un seul instant que les rayons des supers marchés puissent être soudain vides.

Les Français qui, a 82%, ont approuvé au début de l’année le mouvement de protestation du monde paysan, ont donc vraisemblablement apporté leur soutien aux agriculteurs, plus par respect pour le mal qu’ils se donnent pour sauvegarder la beauté de la campagne française, que par crainte d’une pénurie alimentaire.

Le jeudi 21 mars, le sénat a voté à une large majorité contre la ratification du Ceta, l’accord économique et commercial global, signé en octobre 2016, entre l’Union européenne et le Canada. La remobilisation de nombreuses fédérations départementales de syndicats agricoles n’est, bien sûr, pas étrangère à ce vote très particulier des sénateurs.

Dimanche 24 mars, sur Europe 1, le ministre Marc FESNEAU a vivement critiqué le vote du sénat. Selon lui, refuser de ratifier le Ceta serait une grave erreur, car l’intérêt de l’agriculture française serait de favoriser plutôt l’exportation de ses produits, que de chercher à protéger ses ressources purement vivrières.

Si la préoccupation première du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire était réellement de pourvoir à la subsistance de ses concitoyens, il ne parlerait pas de l’agriculture vivrière avec tant de légèreté.

La crise covid et la crise ukrainienne ont montré, à tous les économistes qui ont eu la sagesse de garder les yeux grands ouverts, que l’Union européenne était en fait un colosse économique aux pieds d’argile.

À Bruxelles malheureusement, les dirigeants n’ont toujours pas vu, ou n’ont pas voulu voir venir, les graves problèmes existentiels que va devoir rapidement affronter l’Europe du marché libre et non faussée, si elle ne modifie profondément ses règles en matière agricole, notamment celles concernant les importations en provenance d’Ukraine.

L’aveuglement des Européens est totalement déraisonnable et surtout incompréhensible. Il y a en effet au cœur de l’Europe un pays, la Confédération Hélvétique, dont la politique agricole est l’une des plus protectionnistes au monde. La Suisse n’a aucun accès direct à la mer, c’est pourquoi elle a toujours tenu à préserver une large souveraineté alimentaire, pour des raisons tant économiques que militaires.

La Suisse pratique le protectionnisme à géométrie variable depuis longtemps, sans que cela ne soit jamais devenu un obstacle rédhibitoire à ses exportations importantes.

Le maoïsme déclarait vouloir adapter le marxisme au cas des pays en voie de développement. Il mettait l’accent sur l’indépendance nationale (« compter sur ses propres forces ») et sur le développement équilibré de la paysannerie et de l’industrie légère (« marcher sur ses deux jambes »).

Quel dommage que Raphaël GLUKSMANN, le fils du philosophe André GLUKSMANN resté longtemps proche de l’extrême gauche maoïste, ait visiblement oublié ces deux maximes du Grand Timonier en entrant au parlement de Strasbourg, alors qu’elles recouvrent aujourd’hui pour la France toute leur pertinence !

France : une salutaire revue de détail qui n’a que trop tardé

Lorsqu’en septembre 2007, en Corse, François FILLON, premier ministre du président Nicolas SARKOZY, déclara : « Je suis à la tête d’un État qui est en situation de faillite sur le plan financier », la dette publique française ne représentait que 67% du PIB de la France, soit 1 216 milliards d’euros.

En 2017, après le quinquennat de François HOLLANDE la dette était passée à 98% du PIB, de l’ordre de 2 000 milliards d’euros.

En février 2024, la dette a dépassé les 3 000 milliards d’euros, soit plus de 110% du PIB.

Depuis 1950, le solde public de la France n’a été en excédent que de 1958 à 1966 et de 1972 à 1974

Alors que les besoins de financement de la France n’ont jamais été aussi importants, en un peu moins de 17 ans, sa situation sur le plan financier s’est très gravement dégradée.

L’augmentation des dépenses d’investissement et de fonctionnement est une nécessité absolue pour presque tous les ministères. Comment et où peut-on donc envisager de faire de sérieuses économies ?

Pour que la France puisse tenir les promesses qu’elle a faites aux Ukrainiens, peut-être imprudemment, il faudrait qu’elle passe en économie de guerre.

Passer en économie de guerre cela oblige à faire des choix réfléchis, mêmes s’ils sont douloureux et contraignants.

Passer en économie de guerre cela signifie, augmenter ses capacités de production dans les domaines prioritaires définis, préserver et développer au maximum ses forces vives intellectuelles et matérielles, enfin cela signifie supprimer les dépenses non prioritaires, voire inutiles, lutter contre les pertes de temps, les gâchis, et le désordre.

Une revue de détail du pays est absolument indispensable et urgente.

Les coupes sombres et les coupes claires indispensables dans le budget de l’État doivent être mûrement et rapidement étudiées avant d’être décrétées.

On ne peut pas mobiliser des ressources qu’on n’a pas, qu’on n’a plus, ou qu’on n’a jamais eu. En revanche on doit tout faire pour ne pas perdre celles que l’on a encore, mais que nos gouvernants inconséquents ont malheureusement la tentation de vouloir vendre à l’étranger, même si elles sont d’importance stratégique.

La France ne manque pas seulement d’obus, qu’elle ne peut fournir à l’Ukraine, elle est en sous capacités et en sous moyens, et en voie de l’être encore plus demain, dans presque tous les domaines : manque de médecins, de dentistes, de soudeurs, de chauffeurs routiers, de serveurs, de gendarmes, de places de prisons, de lits à l’hôpital, de logements, de places de crèche, de professeurs de Maths, de…

Dans un pays qui compte jusqu’à aujourd’hui, proportionnellement à son nombre d’habitants, le plus de mathématiciens ayant reçu un prix, certains dirigeants ne savent plus compter, ne savent plus de quoi ils parlent, et certains vont même jusqu’à s’en vanter.

En avril 2024 Bruno LE MAIRE voulait tout casser

D’après l’article mis en ligne par lintern@ute le 10 avril : Bruno LE MAIRE « veut que le gouvernement soit renversé », selon un proche d’Emmanuel MACRON.

Bruno LE MAIRE sur le départ ? C’est triste, on commençait à s’y habituer !

En juin 2024 Emmanuel MACRON l’a devancé

Bilan de 7 ans de gestion de Bruno LE MAIRE : données 2023

Données économiques des 27 pays de l’Union européenne : liste alphabétique

Données économiques des 27 pays de l’Union européenne : dette (% PIB) (- > +)

 

Données économiques des 27 pays de l’Union européenne : dette totale (- > +)

Données économiques des 27 pays de l’Union européenne : PIB (+ > -)

 

Données économiques des 27 pays de l’Union européenne : PIB par habitant (+ > -)

 

Données économiques des 27 pays de l’Union européenne : déficit (% PIB) (+ > -)

 

 Évolution de la dette publique de 1974 à 2024

« Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe », affirme Bruno LE MAIRE • FRANCE 24 [1er mars 2022]

Ukraine: « Notre objectif est de faire plier l’économie russe » (Bruno LE MAIRE) | AFP Extrait [26 février 2022]

LE MAIRE : « MACRON est l’homme sans projet parce que c’est l’homme sans conviction » [Europe 1 – 19 février 2017]
Pour Bruno LE MAIRE, MACRON « c’est de la soupe » [Public Sénat – 12 juillet 2016]
Bruno LE MAIRE incompétent en agriculture ? [Canal+ mardi 22 février 2011]

[Le 12 septembre 2024, 13 H50, M. N., Besançon] : Le ministre Bruno LE MAIRE, ministre d’Emmanuel MACRON, le ministre de François HOLLANDE.

Ce fut l’une des phrases les plus marquantes de la campagne présidentielle de 2012 : « Mon véritable adversaire, c’est le monde de la finance ». Prononcée par le candidat HOLLANDE lors du célèbre discours du Bourget, elle fut par la suite régulièrement répétée pendant son quinquennat, synonyme, dans l’esprit des détracteurs du chef de l’État, de l’un de ses plus cinglants renoncements.

Le beau texte engagé ci-dessous, résume mieux que n’importe quels mots, les renoncements du président socialiste, la trahison du peuple. Il est écrit par le réalisateur Nicolas PARISER, dans son film « Alice et le Maire« . Alice (Anaïs DEMOUSTIER) relit à haute voix un extrait du discours du maire (Fabrice LUCHINI).

« Il ne suffit pas de dire que nous allons lutter contre le monde de la finance, comme si ce monde était une armée abstraite, sans soldats, sans divisions. Cette armée est concrète. Et de quoi, et de qui est-elle faite ? Par exemple ici en France, la réponse est simple, simple mais terrible. Le monde de la finance, ce sont nos enfants. Oui. Les enfants de la république. Je vais même aller plus loin : ce sont nos meilleurs élèves. Ceux-là même que notre école républicaine a révélés, accompagnés, instruits, élevés jusqu’à l’excellence.

Ceux que l’on appelait autrefois, un peu naïvement, l’élite de la république. Ils étaient hier scientifiques, ingénieurs, professeurs, médecins, architectes, généraux. Aujourd’hui, ils se pressent, dès leur vingtaine, aux portes des plus grandes banques et des plus grandes entreprises financières. Mes amis, mes camarades, qu’avons-nous fait de nos enfants ? Qu’avons-nous fait de nos enfants : les plus brillants d’entre eux, de ceux qui auraient dû mener notre pays vers le progrès social, vers une solidarité plus profonde et plus efficace.

A quel moment, son école a-t-elle retourné la république contre elle-même ? A quel moment a-t-elle fabriqué ce nouvel individu sans attachement national, sans sentiment de solidarité avec son prochain ? Comment a-t-elle enfanté ce citoyen du monde qui part travailler dans toutes les « cities », tous les « wallstreet » du monde, et qui paie de moins en moins ses impôts en France ? ».

[Le 14 avril 2024, 9 H45, P-M. C.,  Belfort] : En arrivant à la fin de cet article comment ne pas rappeler à une des plus célèbres phrases prononcées par Napoléon – Bonaparte  en 1813.

[Le 11 avril 2024, 15 H20, J-M. R., Alet-les-Bains] : Dans la comparaison du PIB de la Russie et de l’Espagne, l’erreur que font beaucoup c’est que les éléments pris en compte en Russie ne sont pas les mêmes que chez nous. Ils ne prennent en compte que les éléments productifs de richesse en Russie et pas l’économie tertiaire d’échanges qui ne produisent rien de palpable.
[Le 10 avril 2024, 23 H50, P. C., Notre-Dame de la Rouvière] : En 2008, le jeune Bruno avait l’air sympa.  On ne savait pas  encore qu’il avait toujours été nul en maths. Maintenant malheureusement on ne le sait que trop.