La Pologne atteint son apogée au XVe et au XVIe siècles sous la dynastie des Jagellons, après l’union du royaume de Pologne et du grand-duché de Lituanie formant la république des Deux Nations, alors le plus vaste État d’Europe. Mais durant le XVIIe siècle et surtout le XVIIIe siècle, la république est engagée dans de nombreux conflits militaires qui lui font perdre une grande partie de sa superficie, notamment sous le coup de l’expansion de l’Empire russe.
À la fin du XVIIIe siècle, après trois partitions, la république des Deux Nations est partagée entre la Prusse, l’Autriche et la Russie. Au cours du XIXe siècle, la majorité des territoires dont s’était emparée l‘Autriche passe sous contrôle russe.
La Pologne ne retrouve son indépendance qu’en 1918, dans des frontières qui sont issues, à l’Ouest, des anciennes limites de l’Empire germanique et qui, à l’Est, sont fixées par la paix de Riga qui met fin aux offensives de la Russie soviétique.
En 1945, l’URSS conserve la partie orientale de la Pologne de 1921–1939. En contrepartie partielle de cette perte, la Pologne reçoit de l’Allemagne vaincue les territoires de la Poméranie orientale, de la Prusse-Orientale du Sud et de la Silésie, peuplées en majorité d’Allemands depuis cinq siècles.
La république populaire de Pologne est alors mise en place en 1952 sous la coupe soviétique