N° 100 Changement climatique « anthropique » oui ou non ?

Dans l’article publié dans wikipedia on peut lire dans l’article intitulé  Controverse sur le réchauffement climatique : [En 2014, le GIEC estimait la « probabilité » que le réchauffement soit dû aux activités humaines « supérieure à 95 % »1. Tandis qu’une étude publiée en 2018 dans la revue Science, estime la probabilité que le changement climatique soit anthropique à plus de 99,99%2 La certitude est aujourd’hui quasi-unanime chez les climatologues mais reste encore l’objet de recherches faisant intervenir aussi bien des mesures et observations que des modélisations en climatologie.]

Cette façon d’aborder la question du réchauffement climatique est fort éloignée d’une démarche scientifique. D’autre part il est faut d’affirmer que les climatologues entérinent de façon quasi-unanime les conclusions des derniers rapport du GIEC. Il n’est pas difficile de trouver sur internet de nombreux scientifiques qui font état de leurs réserves les plus argumentées.

Dans une Interview illustrée de nombreux documents scientifiques (vidéo ci-dessous), Étienne VERNAZ conteste les affirmations du discours ambiant sur la question. Étienne VERNAZ , docteur es Science de l’université de Montpellier, est un ancien Directeur de recherches au Commissariat à l’Énergie Atomique, Professeur à l’INSTN, Ingénieur INSA, spécialiste reconnu des déchets nucléaires et Lauréat du prix CEA 1979.

Que disent vraiment les données scientifiques ? La terre se réchauffe-t-elle ou sommes-nous juste dans une phase d’un cycle déjà vécu dans le passé ? Quelle est la part du CO2 dans les gaz à effets de serre ? Quelle est la part de l’activité humaine dans les émissions de CO2 ? Que se passe-t-il au pôle sud ?

À partir des rapports scientifiques (du GIEC) peut-on vraiment conclure à un réchauffement dû à l’activité humaine ?

La réponse à cette question est loin d’être simple et  évidente.  C’est pourquoi il est regrettable que les observations des scientifiques qui ne sont pas des spécialistes du climat  soient si souvent rejetées ou caricaturées, avant même d’avoir été entendues.

À nos visiteurs de former leur propre jugement et de nous faire connaître leurs remarques.

[Le 26 juillet 2019, 12 H45, J. C., Saint Clément de Rivière] :  La vidéo de l’article N° 100 est intéressante, mais elle part un peu dans tous les sens. Ce qui est sur, c’est qu’il n’est pas possible de « prouver » que le réchauffement climatique est entièrement du à des causes humaines, car la source de CO2 anthropique n’est qu’une source de CO2 parmi les autres sources naturelles, qui sont abondantes .

Ce qui semble avéré, c’est que :

– le niveau des océans monte de 3 mm durant le dernier siècle (effet de dilatation thermique);

– La concentration en CO2 a très nettement augmenté durant le dernier siècle;

– La température a aussi clairement augmenté, l’auteur dit que ces variations de 1-2 °C sont courantes à l’échelle de 100 ans sur les derniers millénaires, mais je ne pense pas que ce soit vrai sur la moyenne planétaire. Ce qui me gêne dans cette partie, c’est qu’il critique l’interprétation des données, mais il faudrait faire une analyse statistique plus élaborée pour voir s’il a raison. Mais la ou il a raison, c’est qu’il y a sans doute dans une partie de la communauté scientifique des gens qui plus ou moins inconsciemment croient absolument à la cause anthropique du réchauffement, et auront tendance à écarter les données qui iront à l’encontre de ce qui est devenu un postulat.

Si l’on regarde maintenant les courbes à l’échelle de 10 000 ans (Holocène), la remontée sur 100 ans s’inscrit dans un contexte de refroidissement long terme depuis 6000 ans environ. En d’autre terme, on semblait s’acheminer vers un refroidissement global, il n’y a guère d’autre explication actuellement disponible que la cause anthropique : si on met du CO2 industriel dans l’atmosphère, l’effet de serre est immédiat et calculable (mais je sais pas combien ça fait).

Pour conclure, il ne faut pas se laisser enfermer dans la question climatique à propos du changement social. Les indices d’altération de la bio-diversité, de pollution industrielle, de politique énergétique, la concentration urbaine, de surpopulation, les problèmes de santé publique, indiquent que notre civilisation est dans l’impasse. On se concentre sur le climat parce que ça peut se résumer à une courbe de température, et que ça touche tout le monde, mais c’est comme si l’on voulait diagnostiquer un malade avec seulement la température corporelle sans prendre en compte les autres symptômes. Aucun médecin généraliste ne ferait ça.