N° 106 Tout anti-PMA et GPA est-il un chien ?

Quid du projet parental de deux femmes et de deux hommes qui se déclarent, devant un notaire, prêts à concevoir les enfants à venir avec leur seul patrimoine génétique et prêts à les reconnaître de concert ?

OBSERVATION LIMINAIRE :  Fidèle à son acronyme, ICEO reste bien l’Institut de Coopération avec l’Europe Orientale, tel que ses membres fondateurs l’ont créé. On peut lire dans le préambule des statuts de l’Association :

« l’activité d’ I.C.E.O. repose sur la conviction profonde que le déséquilibre entre l’Europe Orientale et Occidentale est un grave facteur d’instabilité propice à toutes les dérives. »

En 1989, le déséquilibre était principalement économique et politique. En 2019 , la fracture entre l’Est et l’Ouest de l’Europe est devenue principalement sociétale et culturelle. En Pologne, en Roumanie et on Hongrie, notamment, les débats de société qui ont lieu en France sont surveillés avec beaucoup d’attention. D’où notre responsabilité, d’où la raison de cet article.

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Joseph STALINE est mort le 5 mars 1953, mais le stalinisme de communication et de débat, lui, n’a pas disparu avec lui. Celui qui est né en Géorgie sous le nom de  Iossif DJOUGACHVILI  n’était ni un grand théoricien, ni un grand penseur ni un grand idéologue, mais propagandiste hors-pair, il excellait à prendre ses adversaires à contre-pied et savait mieux que quiconque faire taire ses opposants, non pas en répondant à leurs arguments, mais en leur déniant tout simplement le droit à la parole, non pas au nom de ce qu’ils pensaient mais au nom de ce qu’ils étaient, ou plus précisément ce qu’ils étaient censés être.

Pour STALINE, le plus important n’était ni de convaincre ni d’argumenter pour emporter la décision, l’important était de contraindre par tous les moyens. L’Histoire raconte qu’il riait en se vantant cyniquement de la façon dont il venait à bout de ses contradicteurs : « mes opposants je commence par leur couper les bretelles, et pendant qu’ils essaient de retenir leur pantalon, je leur fait les poches ».

La gauche française a été biberonnée au stalinisme, au léninisme, au trotskisme, au maoïsme, pendant des dizaines d’années. Pendant que les intellectuels français non communistes s’épuisaient pitoyablement à « retenir leur pantalon », les intellectuels pro-communistes ont ainsi pu régner en maître, incontestés, jusqu’à la chute du mur de Berlin, sur tous les lieux où s’élabore la pensée.

Le plus bel exemple en fut donné en 1965 lorsque Jean-Paul SARTRE déclara sans détour  : « Tout anticommuniste est un chien ! ».

En 2012, s’attaquer à Jean-Paul SARTRE était encore dangereux. Édouard BOULOGNE et Michel ONFRAY en ont su quelque chose . . . (lire) : Pour Sartre, sali par les mouches à la mode et leur chef Michel ONFRAY (Médiapart)

Édouard BOULOGNE,  libre penseur engagé, professeur de philosophie et écrivain guadeloupéen est né en 1942 à Pointe à Pitre .

Le père de l’existentialisme, pilier du café de Flore, s’est éteint le 15 avril 1980, neuf  ans avant d’avoir pu vivre la fin de ses illusions philosophiques et historiques (le fameux sens de l’Histoire), mais sa façon de débattre au lance flamme fait toujours florès.

Pour neutraliser leurs adversaires politiques ou idéologiques, de nombreux groupes minoritaires ont compris depuis longtemps que seules les méthodes de type stalinien leur permettraient de vaincre, à défaut de pouvoir convaincre.

En 2013, les militants de la Manif pour tous ont fait l’amère expérience de l’extraordinaire efficacité des techniques de dénigrement, de déconsidération et de discrédit héritées du bolchevisme.

En marchant massivement, on ne peut plus pacifiquement, les opposants au mariage homosexuel, qui manifestaient pour la plupart d’entre eux, pour la première fois de leur vie, essentiellement pour des raisons anthropologiques et culturelles, et non par homophobie, n’ont pas vu le piège que le gouvernement de François HOLLANDE leur tendait.

Seule Frigide BARJOT avait pressenti la manœuvre, comprenant que le mariage pour tous n’était pour les socialistes qu’une opportune façon de diviser et discréditer la droite, notamment la droite catholique supposée être réactionnaire et homophobe, par essence.

Enivrés par l’immense succès des manifestations qu’ils organisaient, de nombreux responsables catholiques ont eu la faiblesse, ce qui était une bêtise, d’en revendiquer la paternité. Ce fut dès lors un jeu d’enfant pour le gouvernement et les médias de réduire les manifestations à une démarche anti-laïque rétrograde et franchouillarde.

Alors que Frigide BARJOT avait très intelligemment tout fait pour mettre en avant la diversité d’origine des opposants au mariage pour tous, homosexuels, musulmans, juifs, gens de gauche, son éviction de l’équipe dirigeante, et l’attitude vantarde de certains responsables catalogués comme catholiques, très catholiques, sous-entendu trop catholiques pour être honnêtes, ont permis au gouvernement et aux lobbies pro-LGBT de discréditer sans appel leurs opposants. Il leur fallut cependant prendre soin de taire ou de minimiser l’importance des manifestants qui ne correspondaient pas à la caricature qu’ils voulaient à tout crin faire accroire (voir ci-dessous  la vidéo avec Simone VEIL, entourés de manifestants d’origine maghrébine, et lire les commentaires).

Six ans après la défaite qu’ils ont essuyée lors de leur combat contre le mariage pour tous, les responsables de la manif pour tous espèrent prendre leur revanche à l’occasion des lois sur la PMA pour toutes que veut faire voter en automne le gouvernement du président Emmanuel MACRON.

Mais en 2019, étant donné l’énorme majorité dont dispose Édouard PHILIPPE à l’Assemblée nationale, et étant donné les résultats concordants des nombreuses enquêtes d’opinion réalisées, il est plus que probable que la loi ouvrant le droit à la PMA pour toutes sera votée sans problème.

Si d’aventure, pour des raisons politiciennes, le gouvernement retardait le vote de la loi, cela n’entraverait en rien durablement le développement de la PMA pour toutes. Depuis l’adoption du mariage pour tous, l’aspiration à la PMA pour toutes et à la GPA devient telle dans les pays occidentaux, et les façons de contourner les interdits sont si simples, qu’il est désormais évident que la PMA et la GPA finiront tôt ou tard par y être autorisées.

C’est pourquoi il ne faut pas s’opposer à la PMA aujourd’hui, et demain à la GPA, en se contentant, de rejeter les propositions du gouvernement., comme hier, avec le succès que l’on sait.

Quand, à la suite d’un long travail de déconstruction du vocabulaire, le sens d’un mot a fini par complètement changer pour le commun des mortels, c’est folie de vouloir continuer à l’employer dans son sens ancien.

Lorsqu’un mode de combat est perdu d’avance, il faut avoir l’intelligence d’en changer

Comme nous l’a appris excellemment le judo (et le petit père des peuples), pour arriver à vaincre un adversaire, a priori plus fort que soit, il faut le prendre à contre pied pour le déstabiliser..

 La situation est grave, mais pas désespérée, pour qui sait aller à l’essentiel.

Dans l’état actuel du débat, les positions de ceux qui sont pour la PMA et/ou la GPA et celles de ceux qui sont contre, semblent totalement inconciliables.

Les couples homosexuels qui veulent élever un enfant souhaitent pouvoir avoir recours librement et gratuitement à la PMA et/ou à la GPA. En raison des progrès de la science, ils refusent désormais de continuer à faire des enfants « à l’ancienne », comme l’ont fait pendant des siècles toutes les têtes couronnées homosexuelles d’Europe, au vu et au su de leurs peuples, qui visiblement n’y voyaient rien de scandaleux. De mauvais esprits disent que l’expression « noblesse oblige » vient de là.

Les opposants à la PMA et/ou à la GPA pour tous refusent la légalisation de ces techniques car, pour eux, elles conduisent inéluctablement à l’eugénisme, à la marchandisation des corps et de la procréation, enfin dernier des reproches et non des moindres, elles créent des enfants sans père et/ou sans mère.

Reste le problème essentiel des moyens qui doivent être mis en œuvre pour répondre à la demande des couples homosexuels. Les mentalités évoluent : il est communément acquis aujourd’hui qu’un enfant peut être élevé par deux hommes ou deux femmes. Mais la biologie, elle, n’a pas (encore ?) changé :  pour faire cet enfant il faut unir un gamète mâle (spermatozoïde) à un gamète femelle (ovule) pour former un œuf.

Bien que la récupération de gamètes mâles soit de beaucoup plus simple que celle des gamètes femelles, en 2015, le nombre de donneurs (255) était en France moitié moindre que celui des donneuses (540).

Ces chiffres sont surprenants, car si l’on en croit les sondages il existe des millions de Français favorables à la PMA pour toutes. Ces chiffres signifient donc tout bonnement que pour les hommes le don de leurs spermatozoïdes n’est ni évident ni anodin.

La comparaison avec le don du sang ne peut que souligner cette réalité. L’Établissement français du sang prélève et distribue 3 millions de poches par an et accueille 1,7 million de donneurs soit 4 % de la population en âge de donner. Le nombre moyen de dons par an et par donneur est de 1,82.

Les opposants à la PMA prétendent qu’en cas de son extension aux homosexuelles il n’y aura pas assez de donneurs. Les chiffres semblent leur donner raison.

Les Français favorables à la PMA pour toutes ont un moyen simple de démentir leurs opposants, s’engager à devenir donneur, et mieux encore aller donner. On évalue la proportion d’homosexuels dans le monde à environ 7 %, soit plusieurs centaines de milliers de donneurs potentiels en France. En toute logique, par solidarité homosexuelle, ces donneurs-là devraient être les premiers à répondre à l’appel. Pour éclairer les Français en général et les parlementaires en particulier, les chiffres de l’évolution du nombre de donneurs devraient impérativement être publiés avant le débat d’octobre.

En ce qui concerne la filiation, les opposants à la PMA pour toutes, en font l’une des raisons principales de leur désaccord. A contrario, tous ceux qui y sont très favorables s’efforcent de minimiser l’importance des liens biologiques. On vit ainsi une période cocasse, où on peut voir à quelques heures d’intervalles, le témoignage d’un enfant qui jure ne pas être le moins du monde contrarié par la méconnaissance de son géniteur, suivi des déclarations poignantes d’un adulte qui fait tout, tests ADN inclus, pour connaître enfin son père biologique.

Remarquons ici que, si le biologique est si peu important, on se demande bien pourquoi les couples homosexuels d’hommes tiennent absolument à ce que « leur » futur enfant, l’enfant qui est porté pour eux par une femme le plus souvent contrainte par la misère, ait absolument le patrimoine génétique de l’un d’entre eux.

Jusqu’à présent, la plupart des projets d’enfant commence dans un lit, désormais pour certains l’accès à la vie commence chez un notaire, la filiation biologique cédant la place à la filiation de papier.

Non seulement il ne faut pas ricaner, mais sous réserve d’élargir son regard et d’ouvrir son cœur, c’est bien chez les notaires, que la société trouvera la moins mauvaise solution aux problèmes de parentalité qui l’agitent actuellement.

En 1958 au Lycée de Beauvais, le professeur BONNEAU disait à ses élèves de troisième pour les faire rire et réfléchir : « vous imaginez ce que serait le théâtre de boulevard s’il fallait être trois pour faire un enfant ! ». En disant cela il n’imaginait certainement pas que les hommes iraient au-delà.

La parentalité à plus de deux est aujourd’hui une réalité. Aucune frontière ne peut arriver à l’arrêter. Dans l’Union européenne, largement ouverte sur le monde entier, en raison des enjeux financiers aussi énormes que ceux de la vente de cannabis, vouloir stopper la PMA et la GPA est encore plus illusoire.

La prohibition a montré ses limites dans tous les domaines. Mais ce qu’on ne peut totalement espérer interdire, on peut l’encadrer par la loi. On a créé des prisons pour cela. La société doit dire ce qui est éthique et ce qui ne l’est pas. La loi doit définir ce qui est licite et ce qui ne l’est pas.

En cherchant à répondre au désir d’enfant des couples homosexuels de femmes et d’hommes de façon différenciée et séparée, la société se condamne à devoir transgresser les interdits éthiques qu’elle prétend elle-même fixer.

La seule façon de s’opposer aux problèmes que pose la GPA, telle qu’elle existe actuellement, n’est pas d’interdire la PMA, mais au contraire de l’autoriser en même temps que la GPA, sous réserve que ces deux pratiques répondent effectivement à certaines exigences éthiques.

Le mariage pour tous a été institué pour donner aux couples homosexuels et aux couples hétérosexuels la même visibilité et la même légitimité, au nom du « principe d’égalité ».

Les couples de femmes qui demandent à bénéficier de la même aide à la procréation que les couples hétérosexuels stériles, le font au nom du même « principe d’égalité ».

C’est pourquoi, tous ceux qui prétendent qu’on peut autoriser la PMA pour les femmes sans être obligé à terme de légaliser la GPA pour les hommes, sont soit naïfs soit malhonnêtes.

Chaque année à l’occasion de la marche des fiertés (gay pride) on peut voir les lesbiennes, les gays, les bi et les trans, afficher joyeusement et bruyamment leur évidente complicité.

Il est donc regrettable que, fort de cette connivence, les couples homosexuels de sexes opposés soient si peu nombreux à faire preuve de solidarité, lorsqu’ils en viennent à établir un projet parental.

Les homosexuels des deux sexes n’ont attendu ni la PMA ni la GPA pour faire des enfants. Depuis que la science permet de faire des enfants sans relations sexuelles certains semblent avoir perdu le sens commun. On peut effectivement faire un enfant sans avoir de relation sexuelle, mais on ne peut pas le faire sans le gamète du sexe opposé.

En demandant à l’État de leur fournir les gamètes dont ils ont besoin, les couples homosexuels présentent une requête singulière, à laquelle il est difficile de répondre, en raison, comme nous l’avons vu, du très  faible nombre de donneurs en France. Pourquoi cette demande ? Les hétérosexuels ne demandent pas à l’État de leur fournir leur partenaire.

Deux hommes et deux femmes seules ne peuvent pas construire de projet parental sans une aide extérieure à leurs couples, en revanche un couple de femmes et un couple d’hommes le peuvent, ensemble.

Il faut sérieusement étudier et envisager cette configuration, qui paraît a priori baroque, car elle est la seule qui soit de nature à répondre à la plus grande partie des objections des opposants au principe de la PMA et de la GPA.

Le projet parental de deux femmes et de deux hommes qui se déclarent, devant un notaire, prêts à concevoir les enfants à venir avec leur seul patrimoine génétique et prêts à les reconnaître de concert, est difficilement attaquable d’un point de vue éthique, plus d’enfant sans père, plus de marchandisation de la procréation.

Les mauvais esprits feront remarquer que les homosexuelles n’accepteront jamais de porter des enfants pour les homosexuels.

Attendons !  Si les homosexuelles se déclarent résolument opposés à porter les enfants de leurs frères en homosexualités, écoutons attentivement leurs raisons.

 

Lire aussi : Qu’est-ce-que le sociétal ?Cette notion masque souvent le fait que ces questions vitales ne sont pas seulement individuelles : elles impliquent les relations entre les hommes.

Lire aussi : PMA les parents et futurs parents gays et lesbiens dénoncent un risque de « ségrégation en fonction du mode de procréation »

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PMA ( Procréation Médicalement Assistée) :

Hypo-fertilité et stérilité : attention à la confusion

En 2014

Il y a près de 24 000 enfants nés par PMA chaque année en France, sur un total de près de 800 000 naissances (soit un peu moins de 3%). En 2014 781 000 naissances, et en 2017 730 000. Ces naissances ne concernent que des couples hétérosexuels, mariés ou non. On estime la proportion d’infertilité justifiant une aide médicale à environ 10% des couples hétérosexuels. Dans un tiers des cas, l’infertilité provient de l’homme, dans un tiers de la femme, dans un cas sur 5 des 2 membres du couple et dans un cas sur 10, il n’y a pas de cause médicale connue1. Seulement 5 % de ces naissances par PMA sont obtenues avec un donneur tiers, dont 4 % avec un don de sperme et 1 % avec un don d’ovocyte., cela représente environ 200 naissances avec don d’ovocyte et 1100 naissances par don de sperme, par année en France.

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ICEO : ce qui signifie que pour 95 % des naissances après PMA, les parents déclarés sont les parents biologiques.  

[Le 6 septembre 2019, 6 H45, J-M. R., Maraussan : Six semaines après la mise en ligne de votre article, je découvre que l’une de vos idées est reprise et longuement développée par un journaliste de Causeur. Je vous invite donc à lire SON texte et à faire connaître SA proposition, qui est un peu LA VOTRE :

« Actuellement, les CECOS pratiquant des Inséminations Artificielles avec Donneur – qui font partie des Procréations Médicalement Assistées sans en être la seule pratique – manquent de donneurs de sperme bénévoles pour répondre aux nombreuses demandes de couples constitués d’une femme et d’un homme, ce dernier étant dans l’impossibilité de féconder son épouse ou compagne. L’ouverture d’une telle pratique, qui sera peut-être un droit dans la future loi en discussion – mais sans doute déjà virtuellement adoptée – va augmenter très sensiblement le nombre de demandes. D’où l’inquiétude d’un certain nombre de professionnels, et le questionnement de citoyens parmi lesquels l’auteur de ces lignes. Où trouvera-t-on la précieuse semence, devant être fournie bénévolement et gratuitement à toute femme qui en fera la demande ? » Lire la suite : Que les pro PMA montrent l’exemple !

[Le 23 août 2019, 11 H45, M. V., Montpellier] : On est bien dans un combat idéologique violent, qui instrumentalise la bioéthique:« La bioéthique consiste à approuver ce que l’éthique réprouve. il faut seulement régler la vitesse de l’évolution afin de donner à l’opinion l’impression que tout est réfléchi et strictement encadré » (Olivier REY in: Leurres et malheur du transhumanisme).

[Le 27 Juillet 2019, 10 H35, J. M., Lesneven] : D’après les sondages, 62 % des Français seraient favorables à la GPA. Bien évidemment les homosexuelles ne peuvent pas y être moins favorables. Ce qui représentent des milliers de femmes en âge de porter un enfant. En toute logique, nombre d’entre-elles devraient se porter volontaires pour venir en aide aux homosexuels.  Sinon, quid de leurs convictions. Pour la guerre, ceux qui sont pour ne veulent surtout pas la faire eux-mêmes. Idem pour la GPA ?

[Le 26 Juillet 2019, 12 H30, E. B., Ancenis] : Une proposition qui n’est complexe que pour les gens mal intentionnés !

[Le 26 Juillet 2019, 10 H30, JM. R., Maraussan] : Bonne dernière phrase en guise de conclusion. J’ajouterais volontiers pour ma part : « Peut-être auraient ils peur que cette reproduction endogène ne conduise, par atavisme génétique,  à créer et fixer chez leurs enfants ce nouveau « genre » des théories à la mode du jour.