
N° 525 Avant de penser à augmenter ses dépenses militaires, un pays doit penser à préserver ses défenses immunitaires.
Le vendredi 15 juillet 2016, l’obélisque de Jolimont, situé dans le jardin Félix-Tisserand à l’est de Toulouse, la Ville rose, a été victime de tags.
Lors de la Conférence de Munich, le vendredi 14 février, J.D. DANCE a créé la stupeur en déclarant : « La menace ne vient pas de la Russie, mais de l’intérieur ». Ce discours choc sur le recul des libertés, la censure et l’avenir incertain de l’Europe a secoué la scène internationale, en commençant par les dirigeants politiques européens.
Une leçon d’un quart d’heure qui a proprement effrayé l’auditoire
Encore sous le choc du discours de J. D. VANCE, les Européens viennent d’apprendre, et de comprendre, que la négociation pour tenter de mettre un terme à la guerre en Ukraine se ferait sans eux. Jusqu’aux derniers moments, les dirigeants Européens n’ont pas voulu croire que les États-Unis mettraient vraiment en œuvre la politique que Donald TRUMP avait promise à ses électeurs durant la campagne.
Ils n’imaginaient pas que les Américains refuseraient de continuer à leur offrir, à des prix défiants toute concurrence, la protection de leur parapluie nucléaire.
Ils se rassuraient en pensant qu’il leur suffirait d’acheter beaucoup plus d’armes aux Américains, pour qu’ils acceptent finalement de prolonger leur engagement militaire sur le vieux continent, vieux de 80 ans.
Non seulement cette semaine ils ont reçu la confirmation, qu’ils devraient désormais se défendre presque tout seuls, comme des grands, comme les grands qu’ils prétendent être en additionnant leurs PIB, et qu’ils devraient payer la reconstruction de l’Ukraine, mais ils ont été obligés d’écouter une sévère leçon de morale, et de se voir accusés de trahir, rien moins que, la démocratie et la liberté de penser, sans pouvoir dire un mot.
Depuis vendredi la construction d’une Europe de la défense refait donc débat, l’idée revient à l’ordre du jour.
Les dirigeants européens déclarent qu’ils sont maintenant prêts à augmenter le pourcentage de leurs PIB consacrés à la défense.
Les dirigeants européens, dont plus aucun n’a porté les armes, ont ainsi l’insigne faiblesse de croire que la construction d’une Europe de la défense est un problème principalement, voire uniquement, comptable. Pauvre Europe de la défense !
Il est certes très important que les Européens fourbissent leurs armes pour se défendre, mais il est plus important encore qu’ils aient les hommes prêts à s’en servir, prêts à mourir pour l’Europe.
À l’heure de l’intelligence artificielle (IA), comment ne pas consulter chatgpt pour connaître le genre de réponses que l’outil informatique miracle est capable de donner à la question posée en tête de cet article.
Encore sous le choc du discours de J. D. VANCE, les Européens viennent d’apprendre, et de comprendre, que la négociation pour tenter de mettre un terme à la guerre en Ukraine se ferait sans eux. Jusqu’aux derniers moments, les dirigeants Européens n’ont pas voulu croire que les États-Unis mettraient vraiment en œuvre la politique que Donald TRUMP avait promise à ses électeurs durant la campagne.
Ils n’imaginaient pas que les Américains refuseraient de continuer à leur offrir, à des prix défiants toute concurrence, la protection de leur parapluie nucléaire.
Ils se rassuraient en pensant qu’il leur suffirait d’acheter beaucoup plus d’armes aux Américains, pour qu’ils acceptent finalement de prolonger leur engagement militaire sur le vieux continent, vieux de 80 ans.
Non seulement cette semaine ils ont reçu la confirmation, qu’ils devraient désormais se défendre presque tout seuls, comme des grands, comme les grands qu’ils prétendent être en additionnant leurs PIB, et qu’ils devraient payer la reconstruction de l’Ukraine, mais ils ont été obligés d’écouter une sévère leçon de morale, et de se voir accusés de trahir, rien moins que, la démocratie et la liberté de penser, sans pouvoir dire un mot.
Depuis vendredi la construction d’une Europe de la défense refait donc débat, l’idée revient à l’ordre du jour.
Les dirigeants européens déclarent qu’ils sont maintenant prêts à augmenter le pourcentage de leurs PIB consacrés à la défense.
Les dirigeants européens, dont plus aucun n’a porté les armes, ont ainsi l’insigne faiblesse de croire que la construction d’une Europe de la défense est un problème principalement, voire uniquement, comptable. Pauvre Europe de la défense !
Il est certes très important que les Européens fourbissent leurs armes pour se défendre, mais il est plus important encore qu’ils aient les hommes prêts à s’en servir, prêts à mourir pour l’Europe.
À l’heure de l’intelligence artificielle (IA), comment ne pas consulter chatgpt pour connaître quel genre de réponse on obtient en posant à l’outil informatique miracle une question de géopolitique, telle que celle posée en titre de cet article.
Question posée par ICEO à https://chatgptgratuit.app/ :
Avant d’augmenter ses dépenses militaires, un pays ne doit-il pas d’abord préserver ses défenses immunitaires ?
Réponse de https://chatgptgratuit.app/ :
C’est une question très pertinente. La santé et le bien-être de la population sont essentiels pour la stabilité d’un pays. Avant d’investir massivement dans les dépenses militaires, il est crucial de s’assurer que les systèmes de santé et de protection sociale sont solides. Une population en bonne santé est plus résiliente face aux crises, qu’elles soient militaires ou sanitaires. En somme, un équilibre entre la sécurité militaire et la santé publique est fondamental pour garantir la sécurité globale d’un pays.
Réponse d’un autre site de chatgpt à la même question:
En découvrant ces deux réponses, on peut être rassuré. L’intelligence de l’homme n’est pas encore totalement dépassée. À l’évidence, au niveau du développement qu’elle a atteint aujourd’hui, l’intelligence artificielle est incapable de répondre pertinemment à une question simple lorsqu’elle est formulée d’une façon métaphorique originale.
Quand, en matière militaire, on entend les déclarations des dirigeants européens actuels, on est obligé de constater avec tristesse qu’ils comprennent, aussi mal que chatgpt, ce que signifie la préservation de la défense immunitaire d’un pays.
Certes, la santé physique des habitants doit être une des préoccupations principales d’un chef d’État, mais la santé mentale et le moral de ses concitoyens, la cohésion de la nation, demeurent la force principale des forces armées du pays à la tête duquel il s’est fait élire.
Offrir à ses troupes les meilleurs moyens et matériels pour se battre, est le moins qu’un chef des armées conséquent puisse faire, mais fournir à ses soldats des raisons de se battre, d’accepter de mourir, est ce qui doit tarauder, matin, midi, et soir, la conscience du chef d’État qui aspire à se montrer à la hauteur de ses écrasantes responsabilités
Dans de nombreux pays de l’Union européenne, et en France en particulier, la cohésion nationale ne cesse de se déliter depuis des dizaines d’années.
Le 15 mai 2015, quatre mois après les attentats de Charlie Hebdo, Dany COHN-BENDIT, Alexandre MALAFAYE et Nasser ZAMMIT, ont publié dans Le Monde une tribune intitulée : la cohésion nationale, un défi pour l’État et les musulmans.
Sans surprise, il ressort de la lecture de cette tribune que les premiers responsables de la montée des tensions intercommunautaires en France, seraient les Français non musulmans.
On sait aujourd’hui que SOS-racisme n’a pas été fondé en octobre 1984, avec pour objectif premier de faire reculer le vote des électeurs pour un parti « raciste et xénophobe », mais pour diviser la droite, pour interdire à la droite et à l’extrême-droite tout désistement réciproque. Preuve en est tout le mal, désormais bien connu, que François MITTERRAND s’est donné pour faire mieux connaître Jean-Marie LE PEN.
Le piège politicien tendu à la droite par le président socialiste, élu grâce à une large union de la gauche, sans aucune exclusive, a parfaitement et facilement fonctionné, d’autant plus facilement que la droite, soumise aux normes morales de la bien-pensance imposées par les intellectuels de gauche depuis la Libération, se l’est souvent tendu à elle-même.
L’instrumentalisation de la lutte contre un racisme français systémique inventé et un fascisme fantasmé a permis à des politiciens paresseux d’accéder et de rester au pouvoir pendant des années, même en oubliant les attentes de plus en plus pressantes de la majorité des Français.
D’un point de vue strictement politicien, cette manipulation aura longtemps été une belle réussite, mais d’un point de vue politique elle a conduit à l’impasse démocratique dans laquelle se trouve actuellement le pays.
En 40 ans, non seulement les campagnes de SOS-racisme n’ont pas réussi à faire reculer le vote pour le FN-RN, mais elles se sont avérées électoralement totalement contre-productives.
Les suffrages exprimés représentaient 54,71 % des électeurs inscrits en 1984 et 50,05 % en 2024.
L’arrivée de François MITTERRAND au pouvoir en 1981 avait fait naître une immense espérance dans l’électorat populaire traditionnel de la gauche, espérance déçue dès 1983, à la suite du fameux tournant de la rigueur. Ce brusque virage économique fut le plus douloureusement ressenti par les travailleurs du secteur primaire et ceux de l’industrie lourde. Pour les mineurs de charbon et de fer ce changement fut l’annonce de leur mort économique et sociale. Alors qu’après la Libération, par leur dur travail, ils avaient été parmi les plus valeureux à redresser l’économie du pays, la fin de leur profession se produisit dans beaucoup de bassins d’emplois dans des conditions économiques et psychologiques dramatiques et souvent indignes.
Les premières victimes du tournant de la rigueur furent les ouvriers les moins qualifiés, parmi lesquels se trouvaient de nombreux travailleurs immigrés musulmans, principalement d’origine maghrébine.
En se retrouvant au chômage, laissés sur le carreau de leur mine, non seulement les mineurs souffrirent d’être trahis et abandonnés économiquement par le gouvernement de gauche qu’ils avaient porté au pouvoir, mais plus révoltant encore pour eux, ils se sentirent profondément blessés dans leur dignité, par la désinvolture et la brutalité avec laquelle ils furent remerciés.
En effet en 1985, à l’heure où ils s’entendaient signifiés leur licenciement par la France qui n’avait plus besoin d’eux, maintenant qu’ils étaient presque de trop, mobilisation heureuse oblige, les travailleurs remerciés eurent à subir un infamant procès d’intention, accusés de façon préventive d’être des fauteurs de troubles potentiels, en raison de leur racisme supposé, qu’il fallait à tout prix prévenir. En entendant le slogan touche pas à mon pote lancé par SOS-racisme, ils comprirent parfaitement qu’ils étaient les premiers concernés, visés pour leur refus de partager la misère et l’insécurité culturelle au milieu de populations immigrées de plus en plus communautarisées et islamisées.
En 1992, ceux qui étaient devenus électeurs du FN, furent carrément traités de salauds par Bernard TAPIE.
En octobre 2012, l’ancien avocat du Parti Communiste Français, Régis de CASTELNAU, publia une tribune dans l’hebdomadaire Causeur, intitulée : Bulldozer de Vitry : et si le PCF avait [eu] raison ?
En octobre 2023, Laurent TAPIE, revenant sur le débat qui avait opposé en 1989 son père au président du FN, déclara qu’avec le temps il était obligé de reconnaître que sur le fond c’est Jean-Marie LE PEN qui avait raison.
Les philosophes et les sociologues, capables de comprendre à temps que l’antiracisme à la mode « SOS-racisme » étaient, au sens propre, désastreux, qu’il menait tout droit au désastre qu’il prétendait prévenir, furent malheureusement trop rares pour pouvoir l’arrêter. Ainsi, le philosophe Jean-Claude MICHÉA et le politologue Laurent BOUVET ne purent ni faire entendre leurs avertissements, ni faire valoir leurs arguments, ils furent mêmes accusés, insulte suprême, d’être en voie de lepénisation.
Dans le pamphlet Histoire secrète de SOS Racisme paru en 1990, l’auteur, Serge MALIK, narre les enjeux et les manœuvres politiques qui furent à l’arrière-plan de la création du mouvement antiraciste, et accuse explicitement le Parti socialiste et particulièrement l’ancien président François MITTERRAND de manipulation et de turpitudes diverses.
Julien DRAY, devenu chroniqueur sur CNews, membre fondateur de SOS-racisme, a confessé, dans un article publié le 16 décembre 2024 dans Le Figaro, les erreurs commises à ses yeux par l’association.
Il est apparemment le seul à avoir compris qu’en ne cessant d’exalter un droit à la différence et d’opposer une France bleu-blanc-rouge, à une France black-blanc-beur, l’association qu’il a créée pour apaiser, loin de prévenir les tensions interethniques et/ou interculturelles dans le pays, n’a fait que les exacerber !
SOS-racisme a eu la chance de pouvoir fêter ses 40 ans le 15 octobre dernier… dans l’indifférence générale. Dans un article publié dans L’Express le 19 octobre, les fondateurs de SOS-racisme sont revenus sur les attaques dont ils estimaient avoir été fort injustement la cible et s’interrogeaient sur leur bilan : « Franchement, qu’a-t-on fait de mal ? ».
Leur bilan, parlons-en !
Voulant signifier qu’il ne fallait pas forcement dire la vérité aux ouvriers, de peur de les démoraliser, Jean-Paul SARTRE aurait déclaré en 1950 : « Il ne faut pas désespérer Billancourt ».
Six ans après la Libération, omniprésent et omnipotent dans toutes les strates de la société française, le Parti Communiste Français avait à sa tête des hommes et des femmes, issus pour la plupart d’entre eux du monde ouvrier, qui n’avaient pas besoin des avertissements d’un philosophe pour savoir ce qu’il fallait dire et ce qu’il ne fallait pas dire aux classes populaires.
Les scores électoraux obtenus par le PCF jusqu’en 1978, prouvent que ses dirigeants savaient alors parler au peuple français. Dans la tradition du mouvement ouvrier français, jusqu’à un certain 24 décembre 1980, où à Vitry un bulldozer conduit par un militant communiste a commis pour la gauche non communiste l’irréparable, le PCF était resté très attaché à une forme de priorité, voire une forme de préférence nationale.
Non pas pour rejeter les étrangers, mais bien au contraire, pour les inviter à devenir au plus vite des Français comme eux, à part entière. Jusqu’à ce que les socialistes multiculturalistes arrivés au pouvoir mythifient le droit à la différence, les communistes ont tout fait pour que les étrangers puissent s’assimiler au mieux, qu’ils acquièrent ainsi le droit à la ressemblance. La chanson Ma France, que Jean FERRAT a écrite en 1969, illustre parfaitement ce fait, aujourd’hui trop méconnu.
À l’élection présidentielle de 2022 le candidat présenté par le PCF a obtenu 2,28 % des suffrages exprimés, alors qu’aux élections législatives de novembre 1946 le PCF avait obtenu 28,2 %.
Aux élections législatives qui ont eu lieu avant et après la chute du Mur de Berlin (1989) le PCF a obtenu 11,3 % en 1988 et 9,2 % en 1993.Tandis qu’aux élections législatives qui ont eu lieu avant et après la création de SOS-racisme (1984) le PCF a obtenu 16,2 % en 1981 et 9,8 % en 1986.
La participation de ministres communistes aux gouvernements MAUROY II et III de mai 1981 à juillet 1984 a certainement joué un rôle dans la désaffection des électeurs qui votaient traditionnellement pour le PCF, mais en 2025 on peut affirmer que c’est l’instrumentalisation de l’antiracisme par les socialistes qui fut le facteur déterminant pour expliquer la baisse de la gauche aux élections, en commençant par le PCF.
Croyant pouvoir faire fi de tout ce que l’homme a appris de l’anthropologie, et de l’éthologie, la science des comportements des espèces animales dans leur milieu naturel, imitant la deuxième gauche, gauche que Jean-Pierre CHEVÈNEMENT appela la gauche « américaine », les communistes ont souscrit sans réserve, de façon inconséquente, au slogan touche pas à mon pote.
Pour les élites de plus en plus globalisées, mondialisation heureuse oblige, le droit à l’antériorité culturelle et à la continuité historique ne doit plus avoir aucune importance. Pour les classes populaires longuement enracinées sur un territoire ce droit est existentiel.
En France et dans la plupart des pays européens, les partis de gauche ont caricaturé en racisme ce droit considéré comme primordial par les classes populaires, et se sont empressés de l’oublier. Résultat, les classes populaires se sont empressés d’oublier de voter pour les partis de gauche.
Résultats aux élections législatives : PCF : de 1945 à 2017 – SFIO : de 1945 à 1962 – PS : de 1973 à 2017
Aux élections législatives de 1967 et 1968 les socialistes se présentaient sous l’étiquette FGDS.
En France, le PS qui croyait présomptueusement que les anciens électeurs communistes ne manqueraient pas de venir vers lui, n’a pas beaucoup tardé à suivre le déclin du PCF. La candidate officielle du PS, Anne HIDALGO, a ainsi obtenu l’un des plus mauvais résultats à des élections présidentielles pour un parti de la gauche de gouvernement depuis la Libération : 1,75 %.
Comme François BAYROU l’a rappelé en février 2002, « si on pense tous la même chose c’est qu’on ne pense plus rien ». D’où l’importance des débats et de la disputatio.

[Le 14 février 2025, 18 H00, P. C., Notre-Dame de la Rouvière] : Vive la France « raciste » et colonisée.