Le 8 mars 2024, 22 H55, J-M. R., Alet-les-Bains] : «  Les batteries électriques sont vantées par les idéologues de l’écologie comme étant la solution la plus vertueuse pour la reconversion aux énergies « propres » des voitures automobiles dont les moteurs thermiques sont soudain voués aux gémonies. Mais le coût écologique de leur fabrication est généralement caché, alors qu’un matraquage publicitaire veut nous inciter d’urgence à passer à cette voiture électrique parée de toutes les vertus, avec bientôt pénalisation si l’on ne le fait pas. Pourtant la question de leur coût de production méritait bien d’être posée, afin que chacun sache quel est leur impact réel sur l’environnement naturel et la réalité globale de leur « écologisme ». Et ne parlons pas de leur coût humain et social quand on pense à l’exploitation des mineurs (souvent effectivement de très jeunes mineurs, au double sens du terme) employés dans les mines des pays d’Afrique ou d’Asie où l’on va chercher les minerais rares qui entrent dans la fabrication de ces batteries.

Mais il ne faut pas oublier non plus les coûts réels de ces autres énergies renouvelables (à si faible et aléatoire productivité) que sont les fermes solaires et surtout les parcs d’éoliennes que nos gouvernants veulent multiplier partout, en mer comme sur terre. Si l’on s’en tient aux éoliennes, moulins à vent modernes à la taille de plus en plus gigantesque, leurs promoteurs se gardent bien de répondre à certaines questions qui fâchent. Si l’on s’attarde parfois, avec raison, sur leur impact sur la faune terrestre, aérienne ou aquatique, sur leur impact visuel sur les paysages, il y a d’autres questions qui fâchent  que l’on évite trop souvent de poser. Par exemple : qui en fabrique les moteurs, dans quels pays (et sauf erreur, pour l’instant pas en France mais pourquoi si elles sont tellement indispensables, alors que l’on nous promet aussi une réindustrialisation) ? Avec quels matériaux les fabrique-t-on, provenant de quels pays et produits dans quelles conditions (voir plus haut la question minière) ? Finalement, quel est le coût réel d’une éolienne et combien faut-il d’années d’amortissement de son coût d’achat et de mise en place pour qu’elle soit vraiment rentable ? Et si l’on nous dit qu’elles ont une durée de vie d’une vingtaine d’années, comment et à quel coût va-t-on les démonter, mats et moteurs, mais aussi ces pales gigantesques que l’on ne sait encore comment les recycler ? Et les dizaines de tonnes de béton que l’on a enfouies dans le sol pour les tenir debout, que va-t-on en faire ? Va-t-on les extraire, et si oui, à nouveau à quel coût ? Ou bien va-t-on les laisser là où on les a enfouies, pudiquement cachées ? Les écologistes dogmatiques qui prônent la multiplication des parcs éoliens ont-ils une réponse crédible à toutes ces questions ?

Le 14 février 2024, 12 H00, P. C., Notre-Dame de la Rouvière] : Elle est pas belle l’idée des écologistes ?