N° 018 Le Kosovo crée sa propre armée, attention danger.

S’agit-il seulement de faire monter les tensions pour justifier les échanges de territoires, et de populations ?

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni lundi 17 décembre à la demande de la Russie pour examiner la création d’une armée du Kosovo. Après l’instauration d’une taxe à 100% sur les produits importés de Serbie, les tensions ne cessent de monter entre Belgrade et Pristina. Pendant ce temps-là, le spectre d’un échange de territoires rôde toujours.

Les conflits entre les deux principales communautés du Kosovo (Serbes et Albanais) sont liés à leur conviction mutuelle d’être les seuls occupants légitimes de cette région. Aujourd’hui encore, la composition ethnique du Kosovo du xve siècle fait l’objet de nombreuses controverses, chaque partie interprétant en sa faveur les documents de l’époque.

La guerre du Kosovo qui a eu lieu du 6 mars 1998 au 10 juin 1999, sur le territoire de la République fédérale de Yougoslavie, opposant l’armée yougoslave à l’armée de libération du Kosovo et l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), a permis à des aventuriers albanais sans foi ni loi, stipendiés par les États-Unis, de confisquer le pouvoir dès le jour de l’indépendance du Kosovo.

En oubliant  avec désinvolture, la dette qu’elle a envers la Serbie, la France  a commis une grave faute morale et politique.

Sur Europe 1, Vincent HERVOUET, explique pourquoi la France  a manqué à son devoir le 11 novembre dernier, et pourquoi la Serbie ne décolère pas après la création d’une armée du Kosovo.

[ Le 19 décembre 2018, 10 H10, JM. R., Béziers] : Tout à fait d’accord avec cet article et le commentaire d’Europe 1. Et comme par hasard, ce Kosovo « indépendant » est une création de l’OTAN, autrement dit des USA, qui ont bombardé Belgrade, Novi Sad et Podgorica (alors Titograd) et concouru à l’éclatement de la Yougoslavie, pour parvenir à ce beau résultat : un Etat mafieux,  émetteur massif de djihadistes, persécuteur des quelques communautés serbes qui s’accrochent à leur territoire historique, tête de pont au coeur de l’Europe de la Turquie nostalgique de son empire et qui échappe à ses créateurs à si courte vue. Tout cela et ces atroces guerres ethniques de la fin des années ’90, parce que la Serbie refusait et refuse encore d’entrer pleinement dans le moule idéologique de l’UE et reste un peu trop proche de Moscou. Et pour nous Français, du moins pour ceux qui nous gouvernent, l’oubli scandaleux de ce que nous devons aux Serbes lors de la grande guerre et l’affront qui leur fut fait en ce 11 Novembre, alors qu’un si beau monument honorant la France trône à Belgrade au milieu du parc du Kalemegdan.

[Le 18 décembre 2018, 23 H 25, R. M., Maraussan] : Honte à ceux qui n’ont ni mémoire ni intelligence politique.