N° 225  Mais pourquoi s’intéresser aux chiffres de l’immigration ?

Pourquoi ne pas tout simplement fermer les yeux et ignorer ces phénomènes?

Mythes et réalités ?

Quand deux démocraties « modèles » dénoncent le racisme

IRAN : Lundi 1er juin, lors d’une conférence de presse à Téhéran, après la mort de George FLOYD, le porte-parole du ministère des Affaire étrangères iranien Abbas MOUSSAVI, s’est adressé en anglais aux fonctionnaires et aux policiers américains: « arrêtez la violence contre votre peuple et laissez-le respirer ».

CHINE : Les troubles dans plusieurs villes américaines sont le signe de « la gravité du problème du racisme et de la violence policière aux États-Unis », a déclaré devant la presse le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, ZHAO Lijian. Le 14 avril 2020, on pouvait lire dans La Croix : Coronavirus : Poussée de fièvre raciste en Chine contre les Africains. 
Les étudiants africains avaient bien compris que, pour faire de bonnes études en Chine, il ne fallait remettre en cause, ni le régime, ni la culture chinoise, ni les codes sociaux. À l’occasion de la pandémie, ils ont pu constater que les préjugés racistes n’étaient pas l’apanage des blancs.
Lorsque l’antiracisme est instrumentalisé et dévoyé de façon éhontée, les États de droit et les démocraties, minés par les apories multiculturalistes, se trouvent en très grave danger de guerre civile, ou de soumission à la minorité la plus exigeante. Attention à ce que le philosophe Karl POPPER  appelait «l’infalsifiabilité d’une théorie».
Une théorie infalsifiable, c’est-à-dire non-scientifique, est une théorie qui résiste à la démonstration du contraire, et inclut cette réfutation comme faisant partie de la théorie. Exemple: si vous critiquez le marxisme, c’est que vous êtes un bourgeois. Si vous critiquez la psychanalyse, c’est que vous êtes névrosé.

Si vous niez le « privilège blanc », c’est que vous tirez une rente de celui-ci.

Existe-t-il une politique de l’immigration, responsable ?

Un certain volume d’immigration est indispensable pour des raisons de dynamisme économique ou démographique, et parce qu’il est impossible dans un monde ouvert de fermer ses frontières à tout courant migratoire. Cependant, le nombre des nouveaux arrivants doit impérativement s’accorder aux capacités d’accueil des États.

La politique d’immigration doit tenir compte de la situation de l’emploi : le taux de chômage des étrangers en France est de 20 % et de plus de 30 % pour les populations en provenance du Maghreb et d’Afrique. Par ailleurs, il manque dans notre pays 800 000 logements sociaux.

Est-il responsable d’autoriser ou de favoriser l’arrivée de migrants dont on sait pertinemment qu’ils auront toutes les difficultés à trouver un logement et un emploi légal ?

L’immigration en France : mythes et réalités (2007)

Extrait du livre de Maxime TANDONNET, Migrations Société 2007/3-4 (N° 111-112), pages 145 à 151, publié sur le site Cairn.info

Un phénomène de grande ampleur

La diversité des sources statistiques a longtemps entretenu l’incertitude sur l’impact quantitatif de l’immigration en France : chiffres du ministère de l’Intérieur issus du décompte automatisé des “premiers titres de séjour délivrés”, chiffres du ministère des Affaires sociales calculés sur la base des visites médicales auxquelles sont soumis les primo-arrivants, chiffres du ministère des Affaires étrangères (visas, statistiques sur l’asile).

En outre, l’INSEE [1] Institut national de la statistique et des études économiques. procède à ses propres estimations sur la base des recensements périodiques de la population. Lire l’extrait complet du livre pages 145 à 151.  

Mythes et réalités de l’histoire de l’immigration en France

Article d’Aram MARDIROSSIAN, publié le 31 mai 2020 dans l’hebdomadaire Valeurs Actuelles. Il n’existe pas d’immigration en France, à proprement parler, avant la seconde moitié du XIXe siècle. À ceux qui voudraient faire d’elle un élément constitutif de l’identité nationale, Aram MARDIROSSIAN, professeur agrégé des facultés de droit à Paris-I Panthéon-Sorbonne et directeur d’études à l’École pratique des hautes études (sciences religieuses), répond qu’il n’en est rien.
La France a depuis toujours été une terre d’immigration. Par ignorance ou par malice, cette antienne, qui est frénétiquement psalmodiée par le chœur des prêtres du “prêt-à-penser”, constitue une ineptie sur le plan historique, sauf à supposer que l’histoire de la France commence au XIXe siècle, comme le clament avec une docte assurance les nostalgiques de la Terreur révolutionnaire et autres adorateurs des droits de l’homme. Auparavant, forcément, il n’y avait que les ténèbres…?
[Le 5 juin 2020, 23 H00, M. G., Aubagne] : Article iconoclaste, qui appelle à réfléchir.