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+ « Alors qu’en 2005 ni la Russie ni l’Allemagne« 

phrase ajoutée copie-collé du texte problématique

 

C’est pourquoi les gouvernements antimonarchistes de la Troisième République n’ont pas hésité à signer un traité d’alliance avec la Russie tsariste en 1892. Alliance qui ne sera dénoncée unilatéralement par le gouvernement russe qu’à la suite de la révolution d’Octobre.

C’est pourquoi, avant que toute l’Alsace soit libérée, le général de GAULLE, se rendit à Moscou pour signer avec STALINE le 10 décembre 1944 un pacte d’alliance franco-soviétique.

La droite française, largement vichyste pendant toute l’occupation, voulu voir aussitôt dans ce déplacement la preuve de la complicité du général avec les communistes, alors que c’est grâce à la signature de ce pacte que la France a pu se retrouver à la table des vainqueurs le 8 et le 9 mai 1945, et surtout qu’elle a pu obtenir un siège permanent au conseil de sécurité de l’ONU.

Dans l’intérêt supérieur du pays, le général de GAULLE fit tout pour s’opposer à la vassalisation de la France par «l’ami américain», mais durant la crise de Cuba, lorsque les États-Unis furent vraiment menacés par l’URSS, il les assura de son indéfectible soutien. Car pour lui, l’indépendance de la France, à laquelle il était si attachée, ne pouvait se confondre avec un sentiment d’ingratitude.

Durant ses deux septennats, François MITTERRAND se montra un allié si loyal des États-Unis, que les Français ont pu croire avant la fin de sa vie qu’il était beaucoup moins critique que le général de GAULLE vis à vis des Américains.

Mais les confidences que fit le président socialiste à la veille de sa mort prouvent qu’il était pleinement conscient de la duplicité dont pouvait faire preuve nos alliés nord-américains, lorsque leurs intérêts étaient en jeu.

Dans son livre Le dernier MITTERRAND, le journaliste Georges-Marc BENHAMOU rapporte : «La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort

En 2015, la revue Slate enfonça le clou dans un article dont le titre est sans équivoque : Les hommes d’État français sans illusion à l’égard de l’allié américain.

Depuis 1823, depuis que le président James MONROE a exposé devant le congrès des USA la fameuse doctrine qui a pris son nom, les Européens auraient dû finir par comprendre que les Américains n’aiment rien tant que le pouvoir sans partage, rien tant que la première place. Pendant exactement deux siècles, les présidents des États-Unis n’ont jamais fait mystère de leur volonté d’acquérir et de préserver une position hégémonique mondiale.

En 1916, le président Woodrow WILSON n’a pas attendu Donald TRUMP pour faire campagne avec le slogan : « America first ».

De 1945 à 1989, le temps a paru bien long aux États-Unis, obligés de partager le pouvoir avec les soviétiques. Après la chute du Mur de Berlin les Occidentaux ont eu la folie de se croire mandatés, par la providence, pour faire, au côté de leur suzerain américain, la gendarmerie de la planète.

Convaincus de l’énorme supériorité de leur puissance cumulée, convaincus de leur avance dans presque tous les domaines, les Occidentaux ont cru présomptueusement, qu’ils pourraient exporter « leur démocratie » sans trop de difficultés, et jouer le jeu de la mondialisation sans trop de risques.

Les États-Unis, pensaient pour eux-mêmes les risques encore moindres, puisqu’ils savaient depuis longtemps comment devenir éventuellement facilement juges et arbitres.

Mais, dès le 11 décembre 2001, après que la Chine est devenue membre de l’Organisation Mondiale du Commerce, dans les pays occidentaux, le rêve mondialiste s’est vite transformé économiquement en cauchemar notamment pour les plus humbles.

Les Européens, idiots utiles de la mondialisation à l’exception de l’Allemagne, défenseurs suicidaires de la concurrence libre et non faussée, ont mis longtemps à comprendre que la globalisation sans limite menait inéluctablement à la désindustrialisation et à la montée de graves tensions sociales et culturelles dans leur pays.

Pascal LAMY, Commissaire européen pour le commerce de 1999 à 2004, directeur général de l’Organisation mondiale du commerce de 2005 à 2013, principal artisan de la mondialisation de l’économie, n’eut de cesse de vanter les mérites et les avantages d’une large ouverture du marché européen. Il se faisait fort d’expliquer à tous les incrédules que leurs angoisses étaient infondées, et que leurs réserves étaient politiquement immorales, car elles condamnaient de fait les pays en voie de développement à la stagnation.

Ce que Pascal LAMY et les Occidentaux n’avaient pas voulu voir, c’est que l’économie mondialisée en flux tendu peut mener rapidement à des aberrations économiques, écologiques, et sanitaires, comme la pandémie l’a montré, ainsi qu’à des aberrations militaires, comme la guerre en Ukraine est en train de le démontrer.

Mais, les tenants de la mondialisation avaient surtout sous estimé la vitesse avec laquelle les deux pays les plus peuplés du monde arriveraient à rattraper, voire dépasser, les pays occidentaux dans leurs domaines d’excellence propres, au point de pouvoir contester l’hégémonisme occidental en général, et l’hégémonisme nord américain tout particulièrement.

Sous la présidence de Barack OBAMA (20082017), les Américains ont compris que c’était du pacifique que leur place de leader mondial était la plus menacée. Après l’élection de Donald TRUMP (20172021), les Américains ont compris que leurs relations avec la Chine ne pouvait qu’être de plus en plus tendues, au point de devenir militairement  conflictuelles.

Depuis la Seconde guerre mondiale, grâce à l’OTAN, grâce au dollar, et grâce à la justice américaine, les États-Unis avaient réussi progressivement à imposer leur vues et leurs lois à l’ensemble des pays d’Europe.

Lorsqu’en 2005 la Russie et l’Allemagne ont annoncé et commencé la construction, via la mer Baltique, du gazoduc Nord stream1, les États-Unis ne s’y sont pas frontalement opposé.

Par contre, après la mise en service effective de Nord stream 1 en 2012, après l’annonce de la construction de Nord stream 2, et l’annonce de deux projets supplémentaires, les États-Unis ont manifesté une opposition ferme, résolue, et définitive à tout nouveau gazoduc russo-allemand en mer Baltique, comme leurs sabotages le montreront.

Alors qu’en 2005 ni la Russie ni l’Allemagne

 

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C’est pourquoi les gouvernements antimonarchistes de la Troisième République n’ont pas hésité à signer un traité d’alliance avec la Russie tsariste en 1892. Alliance qui ne sera dénoncée unilatéralement par le gouvernement russe qu’à la suite de la révolution d’Octobre.

C’est pourquoi, avant que toute l’Alsace soit libérée, le général de GAULLE, se rendit à Moscou pour signer avec STALINE le 10 décembre 1944 un pacte d’alliance franco-soviétique.

La droite française, largement vichyste pendant toute l’occupation, voulu voir aussitôt dans ce déplacement la preuve de la complicité du général avec les communistes, alors que c’est grâce à la signature de ce pacte que la France a pu se retrouver à la table des vainqueurs le 8 et le 9 mai 1945, et surtout qu’elle a pu obtenir un siège permanent au conseil de sécurité de l’ONU.

Dans l’intérêt supérieur du pays, le général de GAULLE fit tout pour s’opposer à la vassalisation de la France par «l’ami américain», mais durant la crise de Cuba, lorsque les États-Unis furent vraiment menacés par l’URSS, il les assura de son indéfectible soutien. Car pour lui, l’indépendance de la France, à laquelle il était si attachée, ne pouvait se confondre avec un sentiment d’ingratitude.

Durant ses deux septennats, François MITTERRAND se montra un allié si loyal des États-Unis, que les Français ont pu croire avant la fin de sa vie qu’il était beaucoup moins critique que le général de GAULLE vis à vis des Américains.

Mais les confidences que fit le président socialiste à la veille de sa mort prouvent qu’il était pleinement conscient de la duplicité dont pouvait faire preuve nos alliés nord-américains, lorsque leurs intérêts étaient en jeu.

Dans son livre Le dernier MITTERRAND, le journaliste Georges-Marc BENHAMOU rapporte : «La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort

En 2015, la revue Slate enfonça le clou dans un article dont le titre est sans équivoque : Les hommes d’État français sans illusion à l’égard de l’allié américain.

Depuis 1823, depuis que le président James MONROE a exposé devant le congrès des USA la fameuse doctrine qui a pris son nom, les Européens auraient dû finir par comprendre que les Américains n’aiment rien tant que le pouvoir sans partage, rien tant que la première place. Pendant exactement deux siècles, les présidents des États-Unis n’ont jamais fait mystère de leur volonté d’acquérir et de préserver une position hégémonique mondiale.

En 1916, le président Woodrow WILSON n’a pas attendu Donald TRUMP pour faire campagne avec le slogan : « America first ».

De 1945 à 1989, le temps a paru bien long aux États-Unis, obligés de partager le pouvoir avec les soviétiques. Après la chute du Mur de Berlin les Occidentaux ont eu la folie de se croire mandatés, par la providence, pour faire, au côté de leur suzerain américain, la gendarmerie de la planète.

Convaincus de l’énorme supériorité de leur puissance cumulée, convaincus de leur avance dans presque tous les domaines, les Occidentaux ont cru présomptueusement, qu’ils pourraient exporter « leur démocratie » sans trop de difficultés, et jouer le jeu de la mondialisation sans trop de risques.

Les États-Unis, pensaient pour eux-mêmes les risques encore moindres, puisqu’ils savaient depuis longtemps comment devenir éventuellement facilement juges et arbitres.

Mais, dès le 11 décembre 2001, après que la Chine est devenue membre de l’Organisation Mondiale du Commerce, dans les pays occidentaux, le rêve mondialiste s’est vite transformé économiquement en cauchemar notamment pour les plus humbles.

Les Européens, idiots utiles de la mondialisation à l’exception de l’Allemagne, défenseurs suicidaires de la concurrence libre et non faussée, ont mis longtemps à comprendre que la globalisation sans limite menait inéluctablement à la désindustrialisation et à la montée de graves tensions sociales et culturelles dans leur pays.

Pascal LAMY, Commissaire européen pour le commerce de 1999 à 2004, directeur général de l’Organisation mondiale du commerce de 2005 à 2013, principal artisan de la mondialisation de l’économie, n’eut de cesse de vanter les mérites et les avantages d’une large ouverture du marché européen. Il se faisait fort d’expliquer à tous les incrédules que leurs angoisses étaient infondées, et que leurs réserves étaient politiquement immorales, car elles condamnaient de fait les pays en voie de développement à la stagnation.

Ce que Pascal LAMY et les Occidentaux n’avaient pas voulu voir, c’est que l’économie mondialisée en flux tendu peut mener rapidement à des aberrations économiques, écologiques, et sanitaires, comme la pandémie l’a montré, ainsi qu’à des aberrations militaires, comme la guerre en Ukraine est en train de le démontrer.

Mais, les tenants de la mondialisation avaient surtout sous estimé la vitesse avec laquelle les deux pays les plus peuplés du monde arriveraient à rattraper, voire dépasser, les pays occidentaux dans leurs domaines d’excellence propres, au point de pouvoir contester l’hégémonisme occidental en général, et l’hégémonisme nord américain tout particulièrement.

Sous la présidence de Barack OBAMA (20082017), les Américains ont compris que c’était du pacifique que leur place de leader mondial était la plus menacée. Après l’élection de Donald TRUMP (20172021), les Américains ont compris que leurs relations avec la Chine ne pouvait qu’être de plus en plus tendues, au point de devenir militairement  conflictuelles.

Depuis la Seconde guerre mondiale, grâce à l’OTAN, grâce au dollar, et grâce à la justice américaine, les États-Unis avaient réussi progressivement à imposer leur vues et leurs lois à l’ensemble des pays d’Europe.

Lorsqu’en 2005 la Russie et l’Allemagne ont annoncé et commencé la construction, via la mer Baltique, du gazoduc Nord stream1, les États-Unis ne s’y sont pas frontalement opposé.

Par contre, après la mise en service effective de Nord stream 1 en 2012, après l’annonce de la construction de Nord stream 2, et l’annonce de deux projets supplémentaires, les États-Unis ont manifesté une opposition ferme, résolue, et définitive à tout nouveau gazoduc russo-allemand en mer Baltique, comme leurs sabotages le montreront.

Alors qu’en 2005 ni la Russie ni l’Allemagne

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