J° 011 – Le programme Galileo : où en est-on en 2021?

Le programme européen Galileo de géo-positionnement satellitaire était promis pour être pleinement opérationnel en 2020.

Le programme européen Galileo de géo-positionnement satellitaire était promis pour être pleinement opérationnel en 2020, or, tout au long de l’année écoulée et sauf erreur ou manque d’attention de ma part, il me semblait que peu d’échos avaient été donnés, du moins dans les grands médias, sur sa mise effective à la disposition des usagers.

Il ne me paraissait donc pas inutile de tenter de savoir où l’on en était exactement de cette opérabilité, en ce début de l’an 2021, dans un contexte international marqué par une compétition accrue dans le cyberespace. On précisera ici que ce qui suit n’a pas de prétention à l’originalité du propos. La présente note, que je n’oserais pas appeler de synthèse, tente d’établir un état des lieux en s’appuyant sur les références nombreuses à diverses études et articles accessibles sur l’internet et dont les sources sont précisément citées, à l’usage du lecteur qui voudrait y aller voir de plus près, soit sous forme de notes de bas de page, soit en complément dans une « Revue médias » annexée.

Jean-Marie ROUSSIGNOL, secrétaire général d’ICEO

[Le 12 mars 2021, 14 H35, P. B, Claret] :  Merci de cet article passionnant qui montre en fait les liens entre technique et géopolitique et fait réfléchir sur la volonté politique réelle de l’UE.

Merci de nous apprendre beaucoup de choses. 

[Le 4 mars 2021, 15 H35, E. M., Montpellier] : J’ai appris beaucoup de choses sur un sujet que je ne connaissais pas. J’ai beaucoup apprécié cette synthèse. Je n’en reste pas moins dépassé par les enjeux géopolitiques.

[Le 26 février 2021, 19 H15, J-M. R., Bruxelles] :  J’ai lu ce matin avec grand intérêt votre note sur Galileo et je l’ai trouvée passionnante en en retirant beaucoup d’enseignements. J’avais, comme vous le savez, pas mal de préjugés négatifs contre ce projet européen qui en fait ne laissait pas de m’inquiéter sur ses chances d’aboutir. Vous n’avez pas levé toutes mes craintes et appréhensions à ce sujet mais vous avez certainement démontré que l’Europe mérite une reconnaissance et une confiance en ses capacités de résilience… que les plus hautes instances européennes ne semblent pas (plus) lui accorder. [..]

Malgré l’énumération des échecs techniques (retards et orientations malheureuses) et des loupés commerciaux (encore plus rédhibitoires) depuis près de 20 ans dans la compétition avec le GPS et, ensuite avec Baidu, je retiens que Galileo conserve des atouts indéniables pour saisir de nouveaux kairos, notamment avec la mobilité électrique autonome (précision nécessaire de localisation au cm près) et certaines techniques d’intelligence artificielle en médecine et chirurgie, sans parler de l’armement.

Le deuxième atout – non moins primordial – est politique au moment où enfin un commissaire européen (de surcroît français), Thierry Breton, est capable de parler et d’agir au même niveau que les partenaires et concurrents internationaux. En tant qu’ancien grand patron (Thomson, France Telecom, ATOS), il a une réelle compétence (bien supérieure à ses prédécesseurs et collègues ou pairs) en ces domaines.

[Le 26 février 2021, 12 H55, J. B., Montpellier] : Je viens de lire rapidement le texte sur Galileo. Chapeau ! Beau boulot. A présent, qu’est-ce qu’on en fait ? Envoi systématique pour information à nos divers correspondants habituels ? S’en servir auprès de responsables européens, à propos de l’autonomie ou l’indépendance européenne en même temps que de la promotion du trilinguisme ? Si oui lesquels et comment? Et nos députés européens, notamment de notre région ?

[Le 26 février 2021, 0 H05, J. B., Paris] : Que voilà un « papier » qui est une véritable étude. Bien entendu il est tout à fait possible de la diffuser mais quelle cible envisageriez vous pour quel résultat ? faire partager un point de vue par des décideurs ? relancer un processus de décisions ?
En amont la question est bien celle de la « souveraineté » et a minima de l’autonomie de l’Europe.  Vu sous cet angle faudrait-il par exemple viser des parlementaires européens ? nos contacts dans les instances de l’UPI ? du Mouvement Européen ?  La Fédération ? les militaires ?